Accueil > Biographie > BENALI BOUKORT. De la faucille au croissant
Benali Boukort ou Boukortt est le premier dirigeant communiste algérien, le premier
secrétaire général du Parti Communiste d’Algérie, qui ne fut qu’un organisme sous-jacent au
PCF et cela jusqu’en 1952. Le parcours de Boukort est celui d’un cadre-militant qui
n’assimila aucunement les idéaux du marxisme-léninisme et resta imprégnait d’un
nationalisme petit-bourgeois et réformiste bien marquant.
Le présent écrit concerne un des dirigeants communistes de l’Algérie avant l’indépendance politique. Cadre dirigeant et 1er secrétaire général du Parti Communiste d’Algérie, Benali Boukort est totalement délaissé par l’historiographie communiste algérienne. Il interroge aussi une mémoire qui a besoin d’être revue à la lumière des événements politiques qui secouent l’Algérie d’aujourd’hui et une contribution à celle du mouvement communiste algérien qui reste largement méconnu par les nouvelles générations.
Le Parti Communiste Algérien (PCA) est né à partir d’une incinération artificielle de la part de la direction du PCF. Il était question jusque la, de la contribution qu’aurait joué un André Ferrat dans cette création. Si une certaine historiographie française se veut continuatrice d’un discours paternaliste en direction des luttes des peuples colonisés, nous ne pouvons adhérer à certaines de ses thèses dans ce seul sens que le PCA ne fut qu’une succursale du PCF, en mettant de côté l’apport des militants Algériens qui passent comme figurants politiques et historiques.
Les six congrès du PCA, entre 1936 et 1952, n’ont jamais été quitté du regard bien veillant d’un délégué du PCF, toujours entreprenant sur les questions politiques, financières et organiques, touchant le parti algérien. Les quatres premiers congrès ont permis, par contre, l’émergence d’un certain nombre de cadres militants « indigènes », dont la fonction de « secrétaire du parti » ou de
« premier secrétaire » restaient assez flou comme fonction dans l’exercice organique. L’emprise étouffante du cadre européen, ne facilitait nullement l’apparition d’une direction authentiquement algérienne dans une situation coloniale.
Victimes de la contrefaçon politique et idéologique des années d’indépendance politique, ils ne seront cités dans aucune anthologie littéraire algérienne.
2022
Les Algériens et la lutte antifasciste sont une facette bien glorieuse de cette même page historique. Celle des chefs collaborateurs du mouvement raciste et génocidaire est totalement occultée dans notre pays. Bien mieux, on a tenté de falsifier leurs parcours (...)
2022
Un illustre académicien des années 1920 et 1940 ? Un écrivain français aux allures paternalistes et paysagistes du verbe romanesque. Un académicien aux valeurs chrétiennes et sociales qui a visité l’Algérie en 1930 et 1934. Il est question de l’auteur de La Maison (...)
2022
Amar Ouzegane est le 2e secrétaire général du « Parti Communiste d’Algérie » dans l’histoire de cette organisation, après que son 1er, Benali Boukort, est devenu un agent du fascisme colonial français, puis celui de la réaction antinationaliste entre 1954 et (...)
Des vieilles dames racontent ici leur enfance au tournant du 19ème et du 20ème siècle.Toutes d’origines sociales et de régions différentes, elles jettent un regard sincère , naïf et sans aucun regret sur cette époque déjà ancienne , où elles se sont éveillées à (...)
18 chapitres, pour une écriture simple à lire, mais facile à comprendre sans artifice, du sentiment, de la cruauté, du risque, du danger, du drame,de la récompense, du savoir, etc..