Thème :
Biographie
La quatrième de couverture
Un ouvrage qui ne veut nullement être celui d’un historien, mais de celui qui fut un observateur de très prêt d’une déviation politique, dont le PCA-PAGS fait payé aujourd’hui à tout un pays soumis au diktat d’une bourgeoisie réactionnaire et ignorante. C’est le livre de ceux qui ont trahis le prolétariat dont ils se réclamaient de 1936 à 1994.
Au pas du pain et des roses est une biographie politique d’un des composants essentiels du mouvement communiste en Algérie : le PCA-PAGS. Une dénomination que nous devons à son rival, le Parti de la Révolution Socialiste (PRS). Ce n’est qu’une ébauche, voire une tentative de lecture d’un passé « mythifié » et glorifié par ceux qui, ont de tout temps, nourris l’opportunisme, le déviationnisme et le révisionnisme.
Aujourd’hui, l’Algérie est en ébullition sociale, économique et politique.
Face au régime de la bourgeoisie compradore et néocolonialisme,
le Parti communiste authentiquement révolutionnaire, manque à l’appel.
Afin de saisir ce phénomène politique, propre aux pays dits « Arabes », il était urgent pour nous d’apporter quelques éléments de l’Histoire du PCA-PAGS, qui nous permettrons de comprendre la genèse de cette défaillance militante.
La première page
Dans la science de la Révolution socialiste, la politique n’est pas une science basée sur le développement des seules forces de productions, c’est pourquoi la révolution, qui est un élément fondamental de la science politique, doit être consciente de ses propres lois et règles. Au cours de cette révolution se trouve un problème fondamental : la possibilité d’établir un Parti communiste dans un pays sans prolétariat. C’est bien la question qui se pose à certains communistes et progressistes de gauche.
Le concept de révolution ininterrompue ou permanente (non selon la conception trotskyste) que K. Marx présentait dans son discours devant la Ligue communiste, 1850, exigeait la création d’un Parti communiste dans plusieurs pays dès qu’il y avait une révolution communiste dans l’un des principaux centres du capitalisme, où le succès d’une révolution dans l’un des centres du grand capitalisme exigeait nécessairement son succès dans l’une des périphéries.
Mohamed-Karim Assouane est enseignant de littérature française moderne et contemporaine et membre de l’Equipe de recherche sur les manuscrits de Mohamed Dib du CNEPRU (Alger). Il est auteur de plus de : • Recueil de poèmes : Poème pour une passion, Silex éditions, Paris, 1985.• Paul Robert :...