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Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Personne ne connut par quel miracle elle sut tenir cette âme d’oiseau loin de la peine, roulant pour les fraîches nuits un nid de laine fait d’une vieille chaussette, laissant tomber de son déjeuner les nécessaires miettes, qui toujours le ramenaient, là, confiant, au bord de la fenêtre.
Ça la faisait rire, toutes ces couleurs.
On lui avait depuis peu offert une immense boîte de Caran d’Ache dans laquelle elle avait trié à part les bleus et les verts. Les rouges, quant-à eux, étaient allés se décliner ailleurs, dans une rutilante boîte en fer, en compagnie des roses, des oranges et des violets. Les jaunes se tenaient bien droit dans un verre, et quand elle sentait sur une page un indispensable besoin de lumière, elle piochait dedans, au hasard, pour que s’enluminent enfin quelques motifs trop atrabilaires.
Elle tenait à cette organisation.
Or, un jour, un maladroit avait tout chamboulé : les crayons avait fait en tombant de secs petits bruits qu’elle avait trouvés bien tristes.
Alors ses lèvres s’étaient mises à trembler.
Des larmes lui étaient montées aux yeux.
La journée entière en avait été tourneboulée.
Il avait fallu tout ramasser.
Puis examiner.
Soupeser.
Tailler.
Qui du bleu, qui du vert ?
Deux mouches à damier sont venues parader sous mon nez. Un cynips en quête d’une tige d’églantier m’a fait loucher, comme en apesanteur. Un bombyle m’a fait l’honneur de son vol stationnaire, puis il est allé ailleurs voir son bonheur, dans ce monde si (…)
2023
"...et aboyer, et aboyer encore, comme ça, sans raison, simplement parce qu’on est content de son espèce toute entière, parce qu’on se trouve plus fort que le monde entier, et qu’on est content, content, content... Puis se rouler les uns sur les autres...
Elle ne savait pas qui, un jour, l’avait abandonnée dans ce galetas qui sentait la vieille poussière froide. Parfois un rai de lumière arrivait de nulle part.
2022
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18 octobre 2024, par Patrick-Simon Pierre
Par hasard, je découvre votre "Arc en ciel" et votre palette de talents. C’est beau, c’est rafraichissant, c’est plein d’émotions... Merci Sylvie pour ce superbe moment de lecture.
^ 26 novembre 2024, par sylvie de Monte
Bonjour, Merci d’avoir lu mon texte avec bienveillance. Cela me touche beaucoup. de Monte Sylvie.
15 avril 2024, par Ferrari Bernard
Émouvant, original, un moment de douceur, de tendresse.
21 mars 2024, par Morel chevillet
Une plume incroyable pleine d émotion un auteure à découvrir 😉
21 mars 2024, par Cullafroz Marie
Texte agréable à lire... On attend la nouvelle suivante...
« On m’a dit que le bonheur ne se trouve qu’en chemin alors, je marche en espérant le rencontrer. Car jusqu’ici, celui que j’ai pu goûter n’est que passagers. Il était juste une étincelle qui voulu s’allumer pour mettre un peu de folie. Moi je veux un vrai (…)
Bientôt le souffle terrible des martyrs fera dissiper le voile sombre qui couvre notre belle Algérie et tout s’étalera au grand soleil et nos insulteurs d’aujourd’hui seront les coupables de demain, écrit Omar Samar prophétique, dans El Hack (17 septembre (…)
C’est la version française du roman publié en langue arabe en 2009. C’est l’histoire du conflit éternel entre l’intégrité et la corruption. L’homme d’affaires Zahid Wardi, le héros de ce roman, se trouve face à un dilemme. Devant lui deux chemins épineux, (…)