Accueil > Southeast Jones
Southeast Jones, de mon vrai nom Paul Demoulin, je suis né à Liège (Belgique) en 1957. J’ai appris à lire très tôt et dès l’age de huit ans je dévore tout ce qui me tombe sous la main dans la bibliothèque de mon école. Je suis déjà un insatiable curieux et plus que tout un rêveur, l’ouverture d’une bouquinerie à une centaine de mètres de chez moi achève de me contaminer. Je deviens un client presque journalier, c’est la découverte de « Fiction magazine », « Galaxie » et des collections « Le rayon Fantastique », « Fleuve Noir » et « J’ai lu ». J’ai douze ou treize ans lorsque je lis « L’aventurier des étoiles » de C.L. Moore, c’est vraisemblablement de cette époque que date l’embryon de Southeast Jones. Amoureux de « l’âge d’or » de la SF, Simak, Van Vogt, Silverberg, Sheckley, Tenn et tant d’autres ont sans aucun doute influencé ma façon d’écrire. A quinze ans, je publie ma première nouvelle « Dieu est bon » dans un journal de quartier appelé « Ouvrez les Vennes » qui tire quand même à plus de 1200 exemplaires, de petits cahiers de quelques pages sur mauvaises polycopies. Les jésuites qui hébergent notre imprimerie de fortune n’apprécieront pas le ton caustique et insolent de l’histoire et je suis viré de l’équipe. N’empêche, je suis ravi, une réaction aussi virulente prouve que j’ai atteint mon but, attirer l’attention. Le courrier des lecteurs qui s’ensuivra me donnera raison. Je suis boulanger-pâtissier et ne travaille plus depuis trois ans, ce métier physiquement éprouvant ne m’a cependant jamais vraiment empêché de lire ou d’écrire, je suis d’un naturel assez casanier. En 2003, je remporte le prix du jury et le prix des lecteurs lors du concours de nouvelles policières lancé par la commune de Seraing dans le cadre de « l’année Simenon » avec « Jour gras » une histoire de cannibalisme rural traité sur le mode humoristique. Aujourd’hui j’occupe mon temps entre la mise à jour de très (trop) nombreux synopsis, la correction de textes dont beaucoup ont entre quinze et vingt ans (ma poubelle demande grâce), mon épouse et mes chats. L’excellent webzine Phenix-web m’a fait l’honneur de son numéro spécial « histoire à chute » (« Barbares ! »), deux shorts « Le guerrier » et « Clic » ont été publiées dans le Flash Infini version papier et une de mes nouvelles « Rétrocession » a été reprise dans le fanzine « Géante Rouge » numéro 10.