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Elle décida d’acheter cette boutique.
Elle ne payait pas de mine, mais elle saurait propager autour d’elle l’ineffable.
Bien sûr, il lui faudrait un peu la transformer, mais juste assez pour ne pas briser l’équilibre du quartier.
Ainsi l’habilla t-elle d’un petit vent de rousseur.
Un air venu dont on ne sait où fit bruire les oiseaux dans une glycine ancienne.
Son chant réveillé alluma la rue d’un carnaval d’enfants à frondes et à pierres.
Elle ne savait pas qui, un jour, l’avait abandonnée dans ce galetas qui sentait la vieille poussière froide. Parfois un rai de lumière arrivait de nulle part.
2022
La mer de nuages moutonnait, grasse et lumineuse sur son balcon, qu’il souhaitait déjà être capable de transformer en ponton sculpté de chimères, aux courbes généreuses, affétée juste ce qu’il fallait pour y lover la Nef fabuleuse qui y serait (...)
2022
Le texte dans sa matière brute, qui appelle la musique à son secours pour prendre chair... Chaque voix et chaque texte ont leur musique intime, certes ... Le mot chante toujours. Mais parfois il a besoin d’un autre support pour mieux (...)
2022
Quand j’étais encore jeune et que ça n’allait pas à cause de mes problèmes de santé et aussi la méchanceté gratuite dont j’ai toujours été victime je priais pour que mes deux arrières-grands-pères qui sont morts pour la France en 1915 ainsi que tous ceux qui sont (...)
Tu t’appelais François Faber tu as gagné le tour de France en 1909 mais un jour en allant à notre dame de lorette dans le Pas-de-Calais j’ai appris ta véritable histoire car en lisant un livre de cyclisme j’avais vu ton nom dans les vainqueurs du Tour de France (...)
Toujours à repousser, jusqu’au jour où il n’y eut plus de culottes.
Tu t’appelais Fabio Casartelli, Tu as été champion Olympique, Tu t’appelais Fabio Casartelli, Tu aimais tant le tour de France, Mais tu es mort en course, Je sais que le Tour de France, Ne t’as jamais (...)
12 octobre 2020, par Frédéri MARCELIN
J’ai adoré, c’est davantage de la poésie que de la nouvelle....