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Elle décida d’acheter cette boutique.
Elle ne payait pas de mine, mais elle saurait propager autour d’elle l’ineffable.
Bien sûr, il lui faudrait un peu la transformer, mais juste assez pour ne pas briser l’équilibre du quartier.
Ainsi l’habilla t-elle d’un petit vent de rousseur.
Un air venu dont on ne sait où fit bruire les oiseaux dans une glycine ancienne.
Son chant réveillé alluma la rue d’un carnaval d’enfants à frondes et à pierres.
Deux mouches à damier sont venues parader sous mon nez. Un cynips en quête d’une tige d’églantier m’a fait loucher, comme en apesanteur. Un bombyle m’a fait l’honneur de son vol stationnaire, puis il est allé ailleurs voir son bonheur, dans ce monde si (...)
2023
"...et aboyer, et aboyer encore, comme ça, sans raison, simplement parce qu’on est content de son espèce toute entière, parce qu’on se trouve plus fort que le monde entier, et qu’on est content, content, content... Puis se rouler les uns sur les autres...
2023
Elle ne savait pas qui, un jour, l’avait abandonnée dans ce galetas qui sentait la vieille poussière froide. Parfois un rai de lumière arrivait de nulle part.
2022
La mer de nuages moutonnait, grasse et lumineuse sur son balcon, qu’il souhaitait déjà être capable de transformer en ponton sculpté de chimères, aux courbes généreuses, affétée juste ce qu’il fallait pour y lover la Nef fabuleuse qui y serait amarrée.
2022
12 octobre 2020, par Frédéri MARCELIN
J’ai adoré, c’est davantage de la poésie que de la nouvelle....