Pensées et souvenirs amers
Nombre de pages en A4 : 122
Version publiée le 2 novembre 2020
- (Première publication sur Edition999 le 13 mai 2016)
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Thème :
Biographie
La quatrième de couverture
18 chapitres, pour une écriture simple à lire, mais facile à comprendre sans artifice, du sentiment, de la cruauté, du risque, du danger, du drame,de la récompense, du savoir, etc..
La première page
Mes camarades et moi-même n’étions pas très rassurés quelquefois dans nos actions, ce que certains professionnels ne voulaient pas faire, c’était à nous que revenait cet « honneur », si je puis dire !, à l’exemple de certains pompiers, dont les médias font souvent des éloges pour leur mérite et leurs exploits. Mais, ce que la presse d’information néglige et n’ignore pas, c’est qu’il existe aussi des gens qui œuvrent dans l’ombre et qui prennent autant, voire plus de risques quelques fois que certains pompiers, soit par faute de moyen ou bien alors par crainte limitée de leurs compétences. Cela personne ne pourrait me le contester, car j’ai vécu des cas de figure bien précis et bien d’autres exemples encore me restent en mémoire.
En plein mois d’octobre, un séchoir à tournesol prend feu par la négligence d’un opérateur qui à voulu sécher plus rapidement des graines de tournesol en modifiant le réglage de température du brûleur d’air chaud inférieur. Le séchoir était plein de graines de tournesol, et au niveau inférieur, les graines s’étaient transformées en braise d’un rouge impressionnant ! Les tôleries gonflaient, elles rougissaient, il fallait logiquement faire une ouverture à la base pour évacuer ces braises qui flambaient sous les autres graines que l’on pouvait encore sauver de ce brasier. Puis, les pompiers arrivèrent, ils déployèrent les tuyaux et commencèrent à évacuer tous les gens qui les gênaient, même ceux qui ont contribuaient à l’action pour freiner cet incendie, sans tenir compte du travail qu’ils avaient fait en les attendant, ils les négligèrent tout simplement.
La température était insupportable à proximité du séchoir. Le pire c’est qu’il n’y avait pratiquement pas de flamme qui sortait du séchoir. Tout l’incendie était concentré à l’intérieur, à la base du séchoir. Pendant ce temps, les pompiers arrosaient de tous côtés comme ils le pouvaient par des accès, tels que des portes et persiennes servant de sorties des buées. Ils étaient bien ennuyés, car l’énorme séchoir se trouvait implanté à l’intérieur du silo. Leurs échelles à coulisses qui se trouvaient sur les camions ne servaient à rien, il fallait des échelles dites « ordinaires » pour rentrer à l’intérieur du silo et s’en servir pour accéder au séchoir, afin d’arroser par le haut.
Avec un peu de difficulté pour les approcher, je parvenais quand même à leur expliquer que j’étais la responsable de l’équipe de montage et de maintenance des silos de la coopérative et que je connaissais dans le moindre détail toutes les installations. Et il n’existait qu’une possibilité d’arrêter l’incendie ! Les pompiers mécontents apparemment de ma démarche me répliquèrent aussitôt : « oh, ça va ! Vous n’allez pas nous apprendre notre boulot ! » Je m’effaçais déçu, puis comme le directeur des investissements de la Coop était présent, il décida à son tour de parler aux pompiers en réussissant à calmer les esprits et d’écouter ce que j’avais à dire, car en attendant des tonnes de tournesol brûlaient et compte tenu du prix à la tonne, l’urgence s’imposait.
Je parvenais enfin, à leur expliquer l’idée qu’il me semblait la mieux adaptée pour limiter les dégâts de ce sinistre qui ne faisait que s’étendre. Pour moi, c’était très simple, il suffisait de découper au chalumeau une partie de la tôlerie à la base du séchoir pour permettre aux graines de tournesol transformées en braise de tomber dans la fosse de réception qui était juste en dessous du séchoir et de l’inonder aussitôt. Les pompiers ne me donnèrent pas du tout l’impression de les avoir convaincus ! Sur les trois pompiers qui m’avaient écouté, deux me laissèrent entendre qu’ils n’y croyaient pas du tout, je ne savais pas pourquoi, mais, je pressentais quelque chose qui les gênait ! Je voyais qu’ils étaient embarrassés ! C’était plus fort que moi, je leur demandais ce qui les gênait dans ma proposition. Ils m’expliquèrent qu’ils n’avaient pas le matériel nécessaire avec eux ! Ce n’était pas un problème et je leur proposais d’utiliser le nôtre. Il parlait d’un chalumeau oxycoupeur, ils étaient d’accord, mais avec une condition, en me demandant sans détour de faire le travail, et qu’ils m’assisteraient avec des lances légères à proximité pour m’arroser au cas où ? J’ai trouvé cette proposition un peu osée devant tous ce monde qui était présent, mais ça ne les choqués pas pour autant. Ils ne me donnaient pas d’autre choix, je m’étais avancé pour proposer mes services, mais pas de cette manière, j’ai le souvenir gravé dans ma mémoire, que ce jour-là, j’ai eu très très chaud.
Pensées et souvenirs amers, c’est le titre de mon oeuvre " un roman social " qui est une récompense de récits vécus, correspondant à différentes situations parfois heureuses mais d’autres dramatiques, je n’en dis pas plus c’est l’histoire réelle d’un manuel mordu de son métier, aimé de certains,...