Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
La veille il m’envoie un message « rejoins moi à 20h demain, tu seras nue quand tu vas frapper à la porte de ma chambre, tu attendras à genoux que je vienne t’ouvrir. D’ici là ne me contacte pas »
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Maxime n’est pas le genre d’homme sur lequel on se retourne, il n’est pas beau, il n’est pas âpreté, pas de mâchoire carrée ni de regard bleu azure. Il a des cheveux longs noirs et fins et de grands yeux marrons qui lui donnent toujours l’air d’avoir peur. Ceux qui ont la chance de le connaître savent qu’il les garde ouverts sur le monde, pour ne pas en rater une seconde. Il a un humour caustique ravageur qui lui donne un charme fou.
On est amis / amants, entre nous pas d’amour, pas de toujours, juste un binôme de vie quelques mois avant que nos études ne nous séparent. C’est le deal, et ça me va très bien. J’ai envie d’explorer la liberté, j’ai envie de vivre des expériences, j’ai envie d’apprendre à me connaître. J’ai comme une soif insaisissable de sexe, je n’arrive pas à me contenter. A 20 ans je n’ai jamais connu d’orgasme avec un homme et j’en suis très frustrée.
Un soir après un nouvel orgasme simulé je l’avoue à Max, je fais semblant, j’ai toujours fait semblant. Sa curiosité et son ego piqués au vif il me pose milles questions. Mes envies, mes fantasmes, mes limites, mes rêves érotiques il veut tout savoir et il note tout avec la rigueur du scientifique qu’il est. Le problème n’est pas physique, je sais me donner du plaisir mais à part avec moi la machine semble endormie. Je lui explique en substance que je suis attirée par la soumission, l’humiliation même, mais que je suis comme empêtrée avec des fantasmes trop grands pour moi et que le reste me semble faux presque ridicule. Je trouve le romantisme mièvre et fade, à 20 ans on ne peut pas souffrir la fadeur.
Biographie de Léa
Je n’ai jamais écrit mais j’ai eu de bons retours après m’être lancée dans la rédaction de cette nouvelle érotique
19 juin, par Lepin Emmanuel
Léa, votre nouvelle est très bien écrite, j’ai pris plaisir à vous lire, même si la pratique de soumission que vous explorez n’est pas vraiment mon domaine de prédilection. Vous l’évoquez avec une intensité brute et directe, qui capte immédiatement l’attention… Dommage que ce soit si court, on resterait bien encore un peu dans cette atmosphère !
De mon côté, j’écris aussi des romans plus longs, où l’érotisme s’installe progressivement, porté par les émotions et les relations entre les personnages. Si cela vous intrigue, mes textes sont accessibles ici. Au plaisir de vous relire.