Accueil > Philosophie et spiritualité > Marie de Magdala entre les lignes de ma Bible
De Matthieu, Marc, Luc et Jean (Les évangiles canoniques) à Nikos Kazantzakis (La dernière tentation du Christ) et à Dan Brown (Da Vinci Code), du Caravage (Madeleine repentante) à Jean-Jacques Henner (Madeleine en prière) et à Pierre Petit (Vitraux de la grotte de la Saint-Baume) elle n’a cessé de hanter les imaginations : on l’a dite pécheresse, possédée de sept démons ; on l’a confondue avec Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et de Lazare. Mais qui était celle qui a tant aimé Jésus qu’elle l’a rejoint au-delà de la mort ? Voici comment elle m’est apparue entre les lignes de ma Bible et de l’évangile de Marie (Apocryphe copte découvert en 1945 en Haute Égypte - traduction disponible sur internet).
Elle était belle, rayonnante de beauté. Son besoin d’aimer, d’être aimée, mettait de la lumière dans ses yeux. Elle habitait Magdala, un petit village au bord de la mer de Galilée. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle avait aimé la mer. Elle avait aimé son village, les cases aux toits en terrasse, la grève où s’échouaient le soir les barques des pêcheurs, la grande baie ouverte au soleil levant, et aussi la synagogue où les jours de Sabbat se tenait l’assemblée des fidèles. Elle ne manquait jamais de venir écouter la Parole de Dieu. Ce qu’elle préférait quand on lisait le Livre des prophètes, c’était Esaïe. Il était sans pitié envers ceux qui ne respectaient pas la Loi : Malheur à la race des méchants… Mais il disait également qu’un Sauveur allait venir, qui s’appellerait Emmanuel. Et ça serait pour bientôt : Préparez au désert le chemin de l’Éternel ! Elle avait hâte de connaître cet Emmanuel. Et voici que depuis quelque temps il se passait des choses étranges dans le désert. On racontait qu’il y avait, non loin de la mer Salée, un ermite du nom de Jean qui baptisait dans l’eau du Jourdain. Certains disaient que c’était Elie ressuscité. Lui, Jean, disait que non : il disait que quelqu’un viendrait après lui, et qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ses souliers…
Jaloux, vengeur et génocidaire comme nous le décrit l’Ancien Testament ; paternel, miséricordieux, comme nous le présente son Fils dans le Nouveau ; qui donc est Celui qui selon les Livres sacrés a créé le monde et le gère à sa guise ? Du plus haut des cieux où (...)
2019
Comme nombre de gamins de ma génération, je suis allé au "caté". J’y ai récité le "je crois en Dieu", le "Notre Père" et le "je vous salue Marie" sans trop me poser de questions... Des années plus tard, revenant sur les origines de la religion qui avait bercé mon (...)
2019
La terre, que l’on prenait pour le centre du monde, s’avère au fil des découvertes scientifiques n’en être qu’une infime partie, grain de poussière emporté dans la course effrénée d’un Univers en expansion.
2018
Mes tropiques ne sont pas tristes. Du moins tant que des terroristes n’en décident pas autrement...
2017
Deux églises en piteux état restaurées l’une et l’autre par deux prêtres de même tempérament, et dans chaque église une énigme à résoudre : tel est le secret de Marie-Madeleine et du Saint GRAAL.
Au XXI°siècle, la vie est devenue souffrance, exploitation, pour l’immense majorité des formes de vie présentes sur la planète Terre. Une poignée de rapaces orgueilleux, ayant perdu tout sens du Sacré, de La Vie et du Vivant, a fait main basse sur la (...)
Essai philosophique sur la déconstruction de la dialectique nationaliste de Jean-Pierre Hoffmann d’un point de vue postmoderniste.
Le jugement de Dieu lors du déluge est certes une effroyable réalité, même si certains individus considèrent que ce récit est un mythe.