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Accueil > Littérature > Les aventures d’Aurore
Dotée d’une bonne intelligence et d’une grande sagesse, Aurore est décidée à faire la fierté de ses parents. Son plus grand souhait était de rendre ses parents heureux ; pour y arriver, elle étudie jour et nuit et met en exergue les conseils de sa mère. Contrairement à sa grande sœur Alice qui s’est laissé emporter par la belle vie.....
Il faisait noir. Tout le monde dormait. Ma mère et moi sommes restées au salon pour attendre Alice. Alice était sortie depuis dix-sept heures et elle n’était toujours pas rentrée de ses promenades. Au fur et à mesure que le temps s’écoulait, maman s’inquiétait. A un certain moment, elle se mit à pleurer et les larmes me vinrent également. Je lui dis :
− Maman, cesses de pleurer, Alice va bientôt rentrer.
− Aurore, ma chérie, je n’arrive pas à comprendre l’attitude
de ta grande sœur ; malgré tous mes efforts, elle ne change pas !
− Maman, Alice se croit grande à présent, ne te sacrifies
donc plus pour elle
− Aurore, chérie, je ne peux pas faire semblant ; Alice est ma
fille tout comme toi ; même si elle est devenue insupportable, elle reste ma fille.
Maman aimait beaucoup Alice malgré son impolitesse et ses sorties nocturnes. Il faut être une vraie mère pour supporter les caprices de ses enfants.
Le temps passait et Alice ne revenait toujours pas. Je savais que maman avait sommeil mais elle n’accepterait pas d’aller se coucher tant qu’Alice ne rentrerait pas :
− Maman, il se fait tard, lui ai-je fais remarquer
− Je le sais, si tu as sommeil tu peux aller te coucher ; me
répondit-elle tristement
− Et toi maman ? n’as-tu pas sommeil ?
− Veux-tu que ton père me tue ? tu sais très bien que si ton
père apprend qu’Alice est absente à cette heure de la nuit, il sera fou de rage.
C’est une petite nouvelle de six pages dont l’amorce a été écrite par l’écrivaine algérienne Maissa Bey. Une histoire d’enfant qui n’en est pas vraiment une. Un véritable drame qui donne à penser sur l’absurdité de la vie que nous menons.
Dans ce nouveau recueil d’histoires courtes plus ou moins véridiques, l’auteur dépeint avec une grande finesse les rapports humains entre les protagonistes de ses histoires. Ses personnages ont de l’épaisseur, sont cohérents et nous apprennent sur eux (...)
Lors de mon service militaire, mon chef direct était un commandant très sympathique. Début avril 1962,