Accueil > Classique > Le Ventre de Paris

Classique

Le Ventre de Paris

Emile Zola (Auteur)

Droits & réutilisation

Protection des œuvres

Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur (CPI, art. L.111-1). Toute utilisation (reproduction, diffusion, mise en ligne sur un autre site, revente, extraction automatisée, etc.) nécessite l’accord écrit de l’auteur, sauf exceptions prévues par la loi.

En cas de publication non autorisée, l’auteur et/ou Edition999 peuvent demander le retrait du contenu et engager les démarches appropriées.

Nombre de pages en A4 : 350

Livre publié le 29 avril 2015

Les statistiques du livre

883 vues
856 téléchargements au total.
6 téléchargements sur les 7 derniers jours
3 téléchargements aujourd'hui
384 PDF depuis le début
312 Epub depuis le début
160 Mobi depuis le début

Evaluer le livre :

2 votes

Note globale pondérée

3/5 sur 2 votants

Thème :
Classique

La quatrième de couverture

Au milieu du grand silence, et dans le désert de l’avenue, les voitures de maraîchers montaient vers Paris, avec les cahots rythmés de leurs roues, dont les échos battaient les façades des maisons, endormies aux deux bords, derrière les lignes confuses des ormes. Un tombereau de choux et un tombereau de pois, au pont de Neuilly, s’étaient joints aux huit voitures de navets et de carottes qui descendaient de Nanterre ; et les chevaux allaient tout seuls, la tête basse, de leur allure continue et paresseuse, que la montée ralentissait encore. En haut, sur la charge des légumes, allongés à plat ventre, couverts de leur limousine à petites raies noires et grises, les charretiers sommeillaient, les guides aux poignets. Un bec de gaz, au sortir d’une nappe d’ombre, éclairait les clous d’un soulier, la manche bleue d’une blouse, le bout d’une casquette, entrevus dans cette floraison énorme des bouquets rouges des carottes, des bouquets blancs des navets, des verdures débordantes des pois et des choux. Et, sur la route, sur les routes voisines, en avant et en arrière, des ronflements lointains de charrois annonçaient des convois pareils, tout un arrivage traversant les ténèbres et le gros sommeil de deux heures du matin, berçant la ville noire du bruit de cette nourriture qui passait.

La première page

en cours de rédaction

  

Biographie de Emile Zola

Emile-Edouard-Charles-Anthoine Zola naît à Paris le 2 avril 1840. Sa mère est française et son père, François Zola, vénitien et ingénieur meurt quand Émile n’a que 7 ans. Émile et sa mère se retrouvent alors dans une situation précaire. Il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence, ville qu’il évoque...

Du même auteur

Une page d'amour

Une page d’amour

La veilleuse, dans un cornet bleuâtre, brûlait sur la cheminée, derrière un livre, dont l’ombre noyait toute une moitié de la chambre. C’était une calme lueur qui coupait le guéridon et la chaise longue, baignait les gros plis des rideaux de velours, (…)

2015

Le rêve

Le rêve

Pendant le rude hiver de 1860, l’Oise gela, de grandes neiges couvrirent les plaines de la basse Picardie ; et il en vint surtout une bourrasque du nord-est, qui ensevelit presque Beaumont, le jour de la Noël. La neige, s’étant mise à tomber dès le matin, (…)

2019

La terre

La terre

Jean, ce matin-là, un semoir de toile bleue noué sur le ventre, en tenait la poche ouverte de la main gauche, et de la droite, tous les trois pas, il y prenait une poignée de blé, que d’un geste, à la volée, il jetait.

2019

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Que lire après : Le Ventre de Paris

Le Dernier Jour d'un condamné

Le Dernier Jour d’un condamné

Il y a deux manières de se rendre compte de l’existence de ce livre. Ou il y a eu, en effet, une liasse de papiers jaunes et inégaux sur lesquels on a trouvé, enregistrées une à une, les dernières pensées d’un misérable ;

Nana

Nana

À neuf heures, la salle du théâtre des Variétés était encore vide. Quelques personnes, au balcon et à l’orchestre, attendaient, perdues parmi les fauteuils de velours grenat, dans le petit jour du lustre à demi-feux.

Le château noir

Le château noir

« Regardez ! on voit encore la cicatrice !… » Rouletabille se pencha sur le cou nu qui s’inclinait avec grâce et, à l’échancrure du chaste décolletage, près de l’épaule ambrée d’Ivana, il aperçut la ligne blanche, très nette, qu’avait laissée le coup de (…)