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Écrire pour sauver sa vie. Écrire pour se prémunir contre la médiocrité, la faiblesse, la lâcheté qui partout s’insinuent et pénètrent les planches disjointes de notre bien fragile embarcation de chair et de sang. Écrire comme on brûle de l’encens, comme on sacrifie aux dieux sur l’autel de nos existences insuffisantes. Écrire comme on prie. Écrire pour conjurer le sort et conchier la mort ; lui échapper un peu. Écrire pour tenter de sauver du naufrage annoncé ce qui peut encore l’être : nos idées, nos rêves, nos espoirs, nos sentiments... Tout ce que chacun a en lui de plus précieux. Sa source de vie pour laquelle il est prêt à tout sacrifier pourvu que l’essentiel soit sauf : la beauté.
Je suis en manque ! En perpétuel état de manque de quelque chose que j’ignore et que je cherche, en vain, comme un ventre affamé. Mon esprit est un puits que je cherche à combler, mais sans savoir de quoi. Un puits sans fond qui avale mes rêves comme le siphon d’une baignoire que je ne parviens pas à remplir.
Rester conscient ! Coûte que coûte. Rester conscient et éveillé, l’œil sans cesse rivé dehors, à guetter, à prévenir les dangers, les pièges du quotidien qui affleurent la surface comme autant de récifs. Rester à tout prix éveillé dans ce demi- sommeil entre rêve et réalité ; entre réalité et quotidien. Entre ce qui est depuis toujours, et ce qui n’est déjà plus car provisoire. Provisoire comme des vagues qui se forment et se diluent au fil du vent et des courants, retournant ainsi à l’océan originel, intact, inchangé, permanent…
Il nous faut lutter et lutter sans cesse contre ce sommeil anesthésique. Contre ce quotidien qu’il nous faut refuser de considérer comme la seule réalité possible. Il nous faut lutter contre la lourdeur de nos paupières qui veulent absolument et irrémédiablement se clore comme les portes d’une prison de chair et d’esprit. Car l’esprit aussi est une prison. Plus pernicieux que la chair car il nous enferme dans nos peurs, nos désirs, nos souffrances, nos souvenirs, nos émotions… Tout ce qui, de près ou de loin, est intimement lié à cette personnalité à laquelle nous nous identifions et nous confondons en croyant
qu’elle est « nous ». Cette personne-là n’est rien ! Elle n’est qu’ombre et poussière ; vent et fumée ; rêves et cauchemars ; dernier soupir et dernier souffle restitué à cette tempête qui nous emporte depuis que nous sommes au monde.
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