Accueil > Poésie > La Sensation du gouffre
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Écrire pour sauver sa vie. Écrire pour se prémunir contre la médiocrité, la faiblesse, la lâcheté qui partout s’insinuent et pénètrent les planches disjointes de notre bien fragile embarcation de chair et de sang. Écrire comme on brûle de l’encens, comme on sacrifie aux dieux sur l’autel de nos existences insuffisantes. Écrire comme on prie. Écrire pour conjurer le sort et conchier la mort ; lui échapper un peu. Écrire pour tenter de sauver du naufrage annoncé ce qui peut encore l’être : nos idées, nos rêves, nos espoirs, nos sentiments... Tout ce que chacun a en lui de plus précieux. Sa source de vie pour laquelle il est prêt à tout sacrifier pourvu que l’essentiel soit sauf : la beauté.
Je suis en manque ! En perpétuel état de manque de quelque chose que j’ignore et que je cherche, en vain, comme un ventre affamé. Mon esprit est un puits que je cherche à combler, mais sans savoir de quoi. Un puits sans fond qui avale mes rêves comme le siphon d’une baignoire que je ne parviens pas à remplir. Rester conscient ! Coûte que coûte. Rester conscient et éveillé, l’œil sans cesse rivé dehors, à guetter, à prévenir les dangers, les pièges du quotidien qui affleurent la surface comme autant de récifs. Rester à tout prix éveillé dans ce demi- sommeil entre rêve et réalité ; entre réalité et quotidien. Entre ce qui est depuis toujours, et ce qui n’est déjà plus car provisoire. Provisoire comme des vagues qui se forment et se diluent au fil du vent et des courants, retournant ainsi à l’océan originel, intact, inchangé, permanent… Il nous faut lutter et lutter sans cesse contre ce sommeil anesthésique. Contre ce quotidien qu’il nous faut refuser de considérer comme la seule réalité possible. Il nous faut lutter contre la lourdeur de nos paupières qui veulent absolument et irrémédiablement se clore comme les portes d’une prison de chair et d’esprit. Car l’esprit aussi est une prison. Plus pernicieux que la chair car il nous enferme dans nos peurs, nos désirs, nos souffrances, nos souvenirs, nos émotions… Tout ce qui, de près ou de loin, est intimement lié à cette personnalité à laquelle nous nous identifions et nous confondons en croyant qu’elle est « nous ». Cette personne-là n’est rien ! Elle n’est qu’ombre et poussière ; vent et fumée ; rêves et cauchemars ; dernier soupir et dernier souffle restitué à cette tempête qui nous emporte depuis que nous sommes au monde.
Les temps que nous vivons sont un commencement. De nouvelles crises et catastrophes à la fois climatiques, géopolitiques, sanitaires, économiques et sociales sont encore à venir. Plus nombreuses, plus intenses et plus dévastatrices aussi.
2024
Si les systèmes s’effondrent, c’est parce qu’ils sont prêts pour cela. C’est parce que leur développement a atteint le maximum de ses possibilités. Une impasse qui appelle une autre organisation à même de relancer leur évolution. Toute décomposition (…)
Comme l’a démontré Émile Durkheim, la religion est un fait exclusivement social. Elle est donc en prise directe avec les forces et les mécanismes qui, depuis 13,7 milliards d’années, ont contribué à façonner les différentes complexités atomiques, (…)
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Je reçois tes doux messages Ils me procurent tant de désirs On n’est pas vieux et à notre âge La vie peut encore nous sourire Le destin nous a mis sur la route C’est le début d’un long voyage Nous serons sans doute Plus confiants et plus sages
En franchissant la porte de la raison. Je me suis détaché de ce nouveau Monde d’illusions. Laissant derrière moi ce recueil d’intimes confessions. Dans l’espoir d’axer l’humanité vers la voie de la réflexion…
Après l’indépendance des pays africains, beaucoup avaient pensé à un avenir meilleur pour les africains. Mais hélas.