Accueil > Littérature > Jean Dieuzaide curé gascon du XIXe siècle
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
En pénétrant dans le cimetière d’Estramiac dans le Gers, en contrebas du village, le regard est attiré par une imposante croix de pierre. Placée au centre du lieu sacré, elle domine la tombe du curé Jean Dieuzaide. "Le pasteur au milieu du troupeau" indique la plaque funéraire fixée à la base de la croix. Qui était ce prêtre reposant à cette place d’honneur pour avoir officié à Estramiac durant soixante-deux ans, de 1828 à sa mort en 1890 ? Grâce à d’infimes bribes de mémoire familiale (il était l’arrière, arrière grand-oncle de ma grand-mère maternelle) et à des documents d’archives, j’ai tenté de reconstituer le décor de son enfance et son parcours de vie.
Jean Dieuzaide a vu le jour et a grandi à Sarrant. Il est le fils cadet de Jean-Antoine Dieuzaide, forgeron de Sarrant, et de son épouse Catherine Dansan. Né dans la nuit de la chandeleur, il a été déclaré dès le lendemain matin par son père, à la maison commune de Sarrant où sa naissance est inscrite en date du 14 pluviôse de l’an VIII de la République, correspondant au 3 février 1800. Sa naissance, annoncée en cette soirée très particulière de la fête de la lumière et du renouveau où l’Église célèbre la purification de la Vierge, a été reçue comme un heureux présage par sa très pieuse maman. Les traditions liées à la chandeleur étaient alors très vives. Les paroissiens se rendaient à l’église où le prêtre bénissait les chandelles. Chaque famille rapportait à la maison un de ces petits cierges enflammés, parfois un morceau seulement, en prenant soin qu’il ne s’éteigne d’un coup de vent ce qui risquait d’entraîner le malheur. Les voisines ne manquaient pas de ramener des chandelles pour ceux qui ne pouvaient se déplacer. Ce fut le cas pour la jeune maman qui reçut la lumière et la garda à son chevet jusqu’à l’heureuse délivrance.
Chapitre de l’Histoire d’un village gascon
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7 décembre 2019, par Georges
excellent récit très bien documenté
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