Accueil > Fantastique > Je ne suis pas celui que vous croyez !
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Petit Robert trépignait d’exultation. Sous peu, les derniers rayons du soleil s’effaceraient derrière la ligne sombre de l’horizon, et la nuit étalerait son règne sur la nature et les hommes. Dans ce milieu paysan, on se couchait comme on se levait, au rythme des saisons et de l’éternel cycle alterné du soleil et de la lune, et aucun esprit suffisamment excentrique ne se serait donné la peine d’errer inutilement dans les ruelles du village en prenant sur sa part d’un précieux sommeil. Une sage tradition avait depuis des lustres inscrit une fois pour toute dans les moeurs que la nuit devait être laissée à la propre part de ténèbres que nous dissimulons en chacun de nous.
Mais point Petit Robert. Bien au contraire, sa part de ténèbres, il était prêt à l’exposer à la faveur des puissances nocturnes, et à revendiquer son droit de créature surnaturelle venue d’ailleurs... Depuis aussi longtemps qu’il pouvait s’en souvenir, Petit Robert n’était pas comme les autres enfants du village. Ses parents que son entourage lui connaissait habituellement n’avaient jamais été rien de plus que des imposteurs, même s’ils semblaient considérer la chose comme allant de soi. Né dans un monde étrange, merveilleux et féerique, ses véritables parents, de sinistres lutins aux pouvoirs maléfiques, l’avaient substitué dans le berceau de ses parents officiels à l’insu de ces derniers en lieu et place du rejeton de ces derniers. Telle était la loi, cruelle et implacable, pour que sa race puisse survivre en dépit des bouleversements d’un monde en constante mutation. Un jour pourtant viendrait où il délaisserait son enveloppe apparente pour rejoindre les esprits de la nuit, et le monde du Petit Peuple. Il le savait. Il l’avait toujours su dès qu’il avait été en âge d’appréhender le monde qui l’entourait. Et cette connaissance qu’il était le seul à maîtriser le rendait de ce fait bien supérieur à tous les êtres quelconques qui le côtoyaient, des êtres sans vie, des êtres sans âmes, suivant la route de leur destin comme des bœufs suivant docilement le sillon que traçait la charrue qu’ils tiraient sans rechigner...
"Chiens de guerre" (originellement "Les chiens de guerre") a été écrit en 1991, puis révisé en 1999. Mon intérêt pour l’histoire militaire (bien que je sois pacifiste, mais je n’en suis pas à une contradiction près !) m’a inspiré cette nouvelle, ainsi que (…)
2011
J’ai autrefois beaucoup lu les romans de Léon Tolstoï et de Dostoievski, et j’en ai retenu l’atmosphère de la Russie tsariste du XIX° siècle. J’ai également songé à Jean Lorrain et sa nouvelle "Les trous du masque".
2015
J’ai toujours été fasciné par les romans de Ridder Haggard au XIX° siècle, "Les mines du roi Salomon" ou "She". C’est le seul de mes récits qui se déroule en Afrique, et je me suis inspiré des ruines du Grand Zimbabvé pour écrire un conte dans la veine (…)
2013
Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Veuillez laisser ce champ vide :
« Ce soir-là, je n’aurais jamais dû partir dans la forêt. Mais cette lumière m’éblouissait les yeux, cet appel remplissait mes oreilles et j’étais attiré dans cette sombre et sanglante forêt. Après tout ce qui était arrivé, je me demande encore, pourquoi (…)
Le personnage, un magouilleur, un escroc qui n’a d’envergure que celle de survivre dans ce tumulte qu’est la vie. Sa fierté, toujours tout prévoir. Ses magouilles sont sans failles... Par hasard il se retrouve propulsé dans la peau du voyageur. Son périple (…)
Chaque jour je me repais... Je me repais de son odeur qui évoque un mélange subtil de fragrances printanières... Je me repais des caresses de sa peau, douce et chaude comme un soleil d’été... Je me repais du cristal de sa voix, pure et rafraîchissante (…)