France et souffrance - Poémitude tome onzième
Nombre de pages en A4 : 81
Version publiée le 10 novembre 2014
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Thème :
Poésie
ISBN : 978-236868-277_7
La quatrième de couverture
Préambule
Le siècle s’accélère, pris de vitesse vers où se dirige t-il ?
La science a tellement pris d’avance que nous ne savons pas ou plus où nous mettons les pieds.
Bien que nous nous croyions forts de nos lumières, attirés, absorbés par l’obscurité, nous ne sommes plus que des ondes qui se croisent sans jamais se rencontrer. Un grand nombre d’entre-elles ne trouvant de réponse ou d’issue s’entrechoquent, éclatent comme des bulles d’air formant de gigantesques monts de mots à l’agonie au bas d’un mur devenu infranchissable éparpillant les souvenirs des quelques ambassadeurs qui étaient parvenus par leur bon sens à gravir ce rempart.
Pour ne citer que ceux les plus proches de nous, paix à leurs âmes, Martin Luther King, Mahatma Gandhi, l’Abbé Pierre, Mère Teresa, le dernier en date étant Nelson Mandela. Pourtant ces derniers nous ont donné bien plus que ce qu’ils pouvaient, tant, que jusqu’après leur mort leurs cris pourraient encore se faire entendre pour que se taisent les plaintes.
Qu’a-t-on retenu d’eux, de leur bref passage sur terre ?
Un nom sans combientième, quelques paroles que l’on ressort des tiroirs à l’occasion pour faire bien les citant en exemple, mais que l’on s’empresse de rendormir dès que la cause est flattée ou que les tiroirs-caisse sont pleins.
L’humain est ainsi fait, il avance comme emporté par une file interminable ; imbriqué dans celle-ci il ne peut, ou plutôt ne veut s’en extraire par peur de paraître dépassé.
Bien qu’il arrive que l’avance de cette file soit stoppée, en tête l’on croit savoir pourquoi mais le doute apparaît en son milieu tandis qu’en queue l’on pousse de plus belle resserrant un peu plus le flot.
Alors on ne sait plus, la question est de savoir pourquoi, si l’on a perdu lors de la poussée quelques âmes, pourquoi se sont-elles égarées, a-t-on même tenté d’en récupérer quelques-unes ?
Arrivent parfois quelques semblants de réponses mais l’on juge sans vraiment savoir, alors on se dit que la perte est minime, on fait silence, la minute suffit, on classe l’affaire et l’on relance le flot jusqu’au prochain arrêt !
Ainsi va la procession de la vie absorbant sur son passage des trépas violents en toute indifférence !
Je ne suis d’aucun parti ni d’aucun institut, donc libre de mes pensées, j’aime mon pays tout simplement. Mis à part le premier qui est un sonnet à écho, le tout dernier du tome dix, marquant ainsi sa suite j’ai choisi le sonnet Français pour vous faire part de mes craintes, car au jour d’aujourd’hui je pense que l’urgence est de mise.
J’aurai pu vous faire part de celles que j’ai pour la terre entière, d’autres pays étant autant touchés si ce n’est plus, mais en prenant comme exemple la France, il en va de soi que celui-ci ne pouvait qu’être frappant.
Notre pays n’était-il pas considéré comme l’un des plus accueillant au monde, n’était-il pas pris comme modèle de liberté, d’égalité, de fraternité.
La première page
en cours de rédaction
Poète qui aime écrire sa poésie en classique, avec le plus grand respect des règles de prosodie.