Covid 19 et commerce électronique en Afrique Subsaharienne
Nombre de pages en A4 : 58
Version publiée le 27 janvier 2024
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Thème :
Essai - Politique - Scolaire - Education
ISBN : 76453732686543
La quatrième de couverture
Le présent document est élaboré par Narcisse Ewane PLET -Electronique / Cameroun ) . Les points de vue et opinions exprimés dans le présent travail sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou position officielle de son ministère de tutelle .
Nous tenons à exprimer toute notre appréciation à eTrade for All Group et Institut Africamaat sur le commerce et le développement pour le développement du cadre conceptuel qui a contribué à la réalisation du présent projet, ainsi que pour leurs observations, commentaires et suggestions utiles. La supervision générale du présent projet a été assurée par Dr Mezepo sous la direction de institut Menaibuc. Le projet a bénéficié du soutien financier de Institut Africamaat.
L’auteur tient à exprimer sa profonde gratitude aux personnes interviewées ci–après dont les orientations et contributions ont été d’un apport inestimable pour le projet : Adebayo Adedeji – PDG de Wakanow ; Philip Akesson, PDG de TravelStart ; Sofienne Marzouki, Directeur général de Otlob/ Talabat ; Juliet Annamah, Présidente de Jumia Technologies ; Frans Hiemstra, Directeur général de Uber Technologies pour l’Afrique subsaharienne ; Shola Akindele, PDG de Paystack ; Iyonoluwa Aboyeji, Investisseur (ancien Cofondateur d’Andela et de Flutterwave) ; Tosin Osibodu, PDG de Chaka ; Josh Sandler, PDG et Cofondateur de LORI Systems ; Mo Agusto, PDG de M.O.T ; Moses Babatope, Directeur général de FilmHouse
La première page
l’espoir et l’exubérance pour l’avenir d’une économie numérique africaine. Un réseau d’infrastructures sans cesse croissant a poussé plus de 290 millions d’Africains à se ruer vers l’Internet. La région a enregistré des milliers de petites et moyennes entreprises vendant ou créant des produits pour la communauté d’internautes. Cette activité a ouvert la voie à des niveaux record d’investissements en capital–risque. Le continent africain était sur le point d’enregistrer un taux de croissance de 3,9 pour cent en 2020 et de 4,1 pour cent en 2021, faisant de la région l’un des marchés les plus attractifs du monde.
Une telle exubérance s’est estompée le 14 février lorsqu’’il avait été annoncé en Égypte que le premier cas de COVID–19 avait été reporté en Afrique. La pandémie mondiale avait dès lors commencé à se rependre
rapidement sur le continent. Au moment de la rédaction, tous les 55 États membres de l’Union africaine ont signalé des cas de COVID-19.1
La riposte des gouvernements de la région a été ferme et prompte. Les dispositions prises, dont les confinements, les restrictions en matière de transport, un trafic de commercial aérien réduit et la distanciation physique ont permis de contenir la propagation de la COVID–19. En dépit de ces dispositions,
les prévisions économiques pour l’économie africaine avaient rapidement été revues à la baisse. D’après les estimations de la CEA, la contraction de la croissance de l’Afrique oscille entre 2 et 5,4 pour cent en 2020, la première récession du continent en près d’un quart de siècle.2 En conséquence, entre 5 et 29 millions de personnes devraient rentrer sous le seuil de pauvreté ou vivre avec 1,90 dollar par jour, annihilant ainsi les exploits de cinq années de lutte contre la pauvreté.3
Alors que les gouvernements de la région avaient commencé à imposer des mesures de confinement en mars 2020, consommateurs et vendeurs avaient été contraints de changer de perspective. Ceux des entreprises et consommateurs qui le pouvaient avaient opté pour l’Internet et avaient commencé à profiter du pouvoir du commerce pour maintenir la continuité de l’activité.
Le présent rapport a pour objectif d’analyser l’impact de la COVID–19 sur l’économie numérique en Afrique. Il décrit les mutations qu’a connu l’économie numérique, en mettant un accent particulier sur
le commerce numérique entre les secteurs et les régions. Le rapport entend contribuer à une meilleure appréhension de l’économie numérique africaine pendant et après la COVID–19.
Nous sommes parvenus à la conclusion que l’économie numérique peut représenter un puissant catalyseur pour l’économie de l’Afrique avec de potentiel d’atténuer de nombreux impacts économiques de la COVID–19. Mais, plus important encore, le commerce électronique et le commerce numérique peuvent servir de puissant moteur pour la relance économique tant recherchée actuellement. L’adoption du numérique et la promotion de son développement va contribuer à la revitalisation de l’économie africaine bien après la pandémie de COVID–19.