Contes du Nord et du Sud du monde
Nombre de pages en A4 : 43
Version publiée le 25 mars 2023
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Thème : Adolescents et Jeunes Adultes
ISBN : 978-2-9575622-2-0
La quatrième de couverture
Voici deux contes philosophiques, qui nous entraînent d’un bout à l’autre du monde, visiter des contrées dépaysantes. Mais c’est en fin de compte une réflexion sur la nature humaine qui nous sera offerte à l’issue du voyage.
Le rêve du prince
Un jeune prince, enfermé depuis son enfance dans une grande tour, au milieu du désert, a grandi dans le luxe, ignorant du monde qui l’entoure. Mais un soir, un voyageur fait escale au château. C’est l’occasion pour le prince de demander à cet invité de passage, qui semble riche d’expériences, la signification de trois mots mystérieux…
La baguette perdue
Dans les contrées enneigées du nord, à l’approche de l’Épiphanie, la petite Sigrid convie ses amis à une grande fête. Sa grand-mère a caché, selon la tradition, un anneau magique dans le gâteau servi aux invités. Celui qui le trouve a alors le droit de faire un vœu, qui sera exaucé par les fées…
L’œuvre de la poétesse britannique Jean Ingelow est peu connue en France. Aux détours de ces deux contes particulièrement attachants, vous pourrez en avoir un aperçu.
La première page
Si l’on en croit une certaine légende, il existe une tour, au milieu de la vaste plaine d’Asie, dans laquelle un prince est enfermé. Celui-ci y est retenu depuis sa plus tendre enfance, tout en ayant à son service nombre de domestiques et de valets, la tour étant luxueusement pourvue de tout le confort matériel compatible avec sa situation de prisonnier.
Nul ne connaît la raison de sa détention. Elle aurait pu tout aussi bien être liée à une affaire d’État, que le moyen de le cacher d’éventuels ennemis, ou encore une privation délibérée de ses droits, consécutive à une vengeance personnelle. Mais ce qui est certain, c’est qu’au moment où commence cette histoire, le prince n’avait jamais mis un pied à l’extérieur des murs d’enceinte de la tour, et que du vaste monde, il ne connaissait que les vertes plaines qui l’entouraient. À l’exception des troupeaux et des volailles appartenant aux villageois, il n’avait jamais pu observer le moindre animal, et les seuls êtres humains qu’il avait eu l’occasion de rencontrer en dehors de sa demeure, étaient des bergers.
Malgré tout, le prince ne s’ennuyait pas. En effet, de temps en temps, un de ses serviteurs était renvoyé, et remplacé par un autre. Le prince questionnait alors inlassablement son nouveau compagnon, écoutant ses récits au sujet des villes, des vaisseaux, des forêts, des rois, des marchands… que celui-ci avait connus ou visités dans le monde extérieur.
Ambassadeur Edition999
Curieuse de tout ce qui se rapporte à l’Angleterre du XIXème siècle et aimant les contes de fées, j’ai choisi de croiser les deux en m’intéressant aux auteurs pour la jeunesse, de cette époque et de ce pays. C’est une période de grands changements, durant laquelle certains pionniers proposèrent...
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