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EULALIA, L, MARCEL auraient bien pu se débrouiller tous seuls s’ils avaient été indépendants. Mais, voilà ! Ils ne le sont pas.
Eulalia n’existerait pas sans son Graviton.
L n’aurait jamais su ce qu’était un Horizon si les Évènements ne l’y avait pas poussée.
Quant à Marcel, il ne serait jamais tombé dans un trou (et n’en serait jamais ressorti) s’il n’avait pas croisé Sagittarius.
Alors, oui ! Eulalia, L et Marcel ont, tous les trois, eu besoin d’un plus petit ou d’un plus grand qu’eux pour exister – compagnon quantique, frontière singulière, accident cosmique –, ou tout au moins, pour croire qu’ils existaient, entre les mondes.
C’est terrible – enfin terriblement angoissant –, impossible de l’ignorer. Elle pleure depuis qu’elle est née. Elle doit avoir un an, un an et quelques mois maintenant. Elle habite juste au-dessous de chez moi, et porte un joli nom qui coule comme de l’eau, comme des larmes, le nom d’une des premières patronnes de Barcelone : Eulalia.
L’ADULTE
Eulalia pleure et personne ne sait pourquoi. Eulalia pleure à chaudes larmes et de bon cœur. Elle prend souvent la décision de s’arrêter dans les escaliers, au milieu d’un étage, et regarde alors l’adulte qui monte ou qui descend. C’est l’adulte qui est gêné quand il croise ses petits yeux de jais qui ne sourcillent jamais. C’est encore lui qui l’aborde dans une manœuvre malhonnête et sournoise. Il lui sourit. Il la giflerait. Elle s’en fout, elle, Eulalia, elle s’est arrêtée dans l’escalier et le temps avec elle. L’adulte, lui, a volé contre son gré du temps sur son temps à lui, pour lui sourire ou lui parler. Lui parler, à Eulalia ! Lui parler de quoi ? Elle a 15 mois. Elle, elle est à sa place. Elle pleure. Elle ne ment pas, elle ne triche pas, elle ne feint pas. Elle pleure, un point c’est tout !
EULALIA
Une personnalité
J’ai toujours été fasciné par les romans de Ridder Haggard au XIX° siècle, "Les mines du roi Salomon" ou "She". C’est le seul de mes récits qui se déroule en Afrique, et je me suis inspiré des ruines du Grand Zimbabvé pour écrire un conte dans la veine d’Haggard. (...)
Au tout début du XVIIe siècle en Anjou, sous le règne du roi Henri IV, le village de Candé et sa région sont les victimes d’attaques répétées de loups affamés.
HENRY et son grand père manipulés par des gens de leur futur voyagent dans des époques antérieures à leur présent et finissent par se retrouver devant Antioche lors de la première croisade en 1098.
13 octobre 2021, par HÉLÈNE REMEIZE
Ces contes sont délicieux pour voguer entre plusieurs mondes ... monde du réel, monde du fantastique ou du désir d’un au - delà ....mais toujours monde de la réflexion, de la pensée profonde, de l’ouverture au mystérieux qui nous élève et nous ouvre la possibilité de décoller du monde matériel.
L’auteure a un style magnifique, joue avec les mots et les expressions, l’humour et la profondeur.
En résumé, cet immense travail de recherche mérite d’être lu, apprécié et conseillé.
^ 14 octobre 2021, par Sarah Mirkovitch
Merci infiniment Hélène, pour ce magnifique commentaire qui me touche profondément et m’incite à ne pas lâcher la plume.
6 novembre 2021, par Antonella
Humour, émotion, surprise tout était là et surtout le plaisir de pouvoir être complètement plongée dans la lecture.
Merci !
7 novembre 2021, par Antonella
Splendide livre de Contes
Émotion ironie suspense !
Merci Sarah pour cette lecture inspirante et prenante jusqu’à la fin.
Merci pour ce voyage au milieu des mots