Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
Azur croyait connaître la peur de s’attacher, jusqu’au jour où Danny est entré dans sa vie. Une rencontre née d’un simple regard sur un écran, qui s’est transformée en une passion intense, fragile et bouleversante.
Aimer dans un monde où les silences pèsent plus que les mots, où la foi et les interdits dressent des murs entre deux cœurs, devient un combat quotidien.
Danny lutte pour concilier ses désirs avec sa religion ; Azur apprend à devenir le gardien de ses nuits, celui qui veille sur l’autre dans ses moments de vulnérabilité, malgré la peur de la perte.
Leur passion consuma deux mois de leur vie, un éclair de temps où chaque instant irradiait d’une intensité rare. Derrière cette fulgurance éphémère se dissimulaient mille blessures invisibles : la peur, le doute, l’attirance et la douleur d’un amour fragile qui vacille entre désir ardent et crainte de se perdre.
À la lumière des silences est un voyage au cœur des émotions humaines, une quête d’appartenance et de rédemption, où la force d’aimer se mesure aux cicatrices qu’on accepte de caresser pour avancer
La première page
Il y a des rencontres qui vous déchirent et vous reconstruisent à la fois. Des moments où le cœur s’ouvre malgré les blessures, où l’âme vacille entre l’envie de s’abandonner et la peur de se perdre. C’est dans ce fragile entre-deux, entre lumière et ombre, que notre histoire a commencé.
La nuit tombait lentement sur la ville, étirant ses ombres comme un voile fragile entre le passé et l’avenir. Les rues se vidaient peu à peu, et le silence s’installait, lourd, chargé de secrets et de non- dits.
Je marchais sans but. Mon cœur battant au rythme incertain d’une attente incomprise. Chaque pas résonnait contre les murs froids, chaque souffle semblait creuser un vide plus profond en moi.
Dans cette obscurité, il y avait une promesse - une promesse d’amour, de désir, mais aussi de peur de m’abandonner à ce feu invisible. C’était un territoire inconnu, un espace où les certitudes s’effondraient, où les peurs s’entremêlaient aux désirs, où la raison se perdait dans les battements du cœur.
Aimer, c’est s’exposer. C’est tendre la main vers un autre, tout en sachant que celle-ci peut être repoussée, blessée, brisée. C’est marcher sur un fil tendu entre la passion et la peur, entre l’espoir et la douleur. C’est un combat silencieux, une bataille que chacun mène en secret, souvent invisible aux yeux du monde.
Je portais en moi cette dualité. Le désir de me perdre dans un regard, dans une étreinte, et la peur viscérale de l’abandon, du rejet, de la solitude. Cette peur qui ronge, qui paralyse, qui fait hésiter à chaque pas. Mais aussi cette force irrésistible qui pousse à avancer, à chercher, à espérer.
Dylan-joseph KAYUBI est un auteur congolais né en 1997 à Cape town. Diplômé en économie et gestion des ressources énergétiques, il navigue entre comptabilité et alchimie verbale.
Influencé par James Baldwin pour sa lucidité brûlante, Jean Duché pour son regard spirituel...