Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
À la lumière des silences est un roman psychologique et littéraire contemporain, qui explore des thématiques profondes liées aux silences sociaux, aux blessures invisibles et aux existences souvent oubliées, avec un regard à la fois lucide, tendre et spirituel.
Il ne cherche pas à convaincre de manière directe ou militante. Son approche est plutôt celle d’un témoignage et d’une exploration sensible des expériences vécues dans un contexte social et religieux difficile.
Par le récit personnel et la profondeur émotionnelle, il invite à la compréhension et à l’empathie, laissant au lecteur la liberté de réfléchir et de questionner ses propres préjugés.
Il est un voyage au cœur des émotions humaines, une quête d’appartenance et de rédemption, où la force d’aimer se mesure aux cicatrices qu’on accepte de caresser pour avancer.
La première page
Il y a des rencontres qui vous déchirent et vous reconstruisent à la fois. Des moments où le cœur s’ouvre malgré les blessures, où l’âme vacille entre l’envie de s’abandonner et la peur de se perdre. C’est dans ce fragile entre-deux, entre lumière et ombre, que notre histoire a commencé.
Nous étions deux âmes errantes, chacune portant ses cicatrices, ses secrets. Deux corps attirés par une force plus forte que la raison, mais freinés par des chaînes invisibles. Nous avancions l’un vers l’autre, hésitants, blessés, mais déterminés à ne pas laisser le passé dicter notre avenir.
Je portais en moi cette dualité : l’appétence de m’absorber dans un regard, dans une étreinte, et la peur viscérale de l’abandon, du rejet, de la solitude. Cette peur qui ronge, qui
paralyse, qui fait hésiter à chaque pas. Mais aussi cette force irrésistible qui pousse à avancer, à chercher, à espérer.
Il y avait en lui une lumière que je voulais atteindre, une fragilité que je voulais protéger. Et en moi, un besoin d’appartenance qui brûlait plus fort que tout. Ce besoin d’être vu, d’être aimé, d’être accepté pour ce que l’on est, sans masque ni compromis. Mais l’amour ne se vit jamais dans un vide. Il est toujours confronté aux regards, aux jugements, aux lois écrites d’une société qui refuse parfois ce qu’elle ne comprend pas.
Dylan-joseph KAYUBI est un auteur congolais né en 1997 à Cape town. Diplômé en économie et gestion des ressources énergétiques, il navigue entre comptabilité et alchimie verbale.
Influencé par James Baldwin pour sa lucidité brûlante, Jean Duché pour son regard spirituel...
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