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Miss_Sexcret

Origine de l'auteur : L’Ukraine

🎓 Ambassadeur Edition999

Jeune autrice russo-ukrainienne de 25 ans, j’ai commencé par exhiber mon corps via une webcam, avant de coucher mes secrets dans un journal intime — brut, sans filtre — sur ma vie en Russie, en Ukraine et en France. C’était censé rester dans l’ombre… mais un jour, les mots se sont embrasés et se sont transformés en fictions. Depuis, impossible de m’arrêter.

Passionnée de littérature érotique — et, disons-le franchement, de ce qui va parfois au-delà de l’érotique — j’aime explorer les zones floues entre fantasme et réalité, entre pudeur et exhibition, entre plaisir et danger.

Mes récits sont crus, sensuels, troublants parfois, mais toujours portés par une sincérité brûlante. Parce qu’au fond, le sexe est une affaire sérieuse… mais il est encore plus délicieux quand on ose l’écrire et le vivre pleinement.

Edition999 rencontre

Comment écrivez-vous ?
J’écris comme on se déshabille : par couches successives. J’ai besoin de me mettre en condition, de sentir une ambiance — un parfum, une musique, une lumière tamisée — puis les mots viennent tout seuls. Parfois, c’est un souvenir qui me brûle, parfois un fantasme qui me surprend, et je le laisse m’emporter sans filtre. Je n’écris pas pour être sage, j’écris pour être vraie.
Pourquoi écrivez-vous ?
Parce que je n’ai pas trouvé de meilleure façon d’exhiber ce que j’ai de plus intime. J’ai longtemps montré mon corps, mais mes pensées restaient enfermées. L’écriture m’a permis de les dévoiler, de transformer mes souvenirs, mes blessures et mes fantasmes en quelque chose de vivant. J’écris pour donner du plaisir, pour troubler, pour déranger parfois… mais surtout pour me sentir libre.
D’où vous vient votre passion d’écrire ?
De mes journaux intimes. À l’adolescence, j’écrivais déjà pour survivre à mes silences, pour mettre en mots ce que je n’osais pas dire. Puis, mes expériences, mes voyages et mes rencontres se sont mélangés à mes fantasmes. L’écriture est devenue une seconde peau : une façon de revivre, d’embellir, ou d’exorciser. Elle est née du besoin de me confier… et a grandi avec le désir de partager.
Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ?
Souvent, ça commence comme une confidence. Mon premier livre était une autobiographie, presque un cri, pour raconter ma vie en Ukraine et en France. Ensuite, mes expériences — parfois brûlantes, parfois douloureuses — sont devenues une matière première que j’ai voulu transformer. J’aime aussi partir d’un fantasme qui me traverse, d’un personnage qui me trouble ou d’une situation qui m’excite. Il suffit d’un détail — un regard dans le métro, une soirée trop arrosée, un rêve qui s’attarde — pour que l’histoire s’impose. Alors je n’ai plus qu’à écrire… et à me laisser emporter.
Quels sont vos écrivains préférés ?
J’ai grandi avec les classiques russes et français : Dostoïevski, Tchekhov, mais aussi Baudelaire et Anaïs Nin. Je suis fascinée par ceux qui osent explorer l’ombre, le désir, la folie. J’aime aussi Sade, pour le scandale qu’il provoque encore, et Pauline Réage pour Histoire d’O. Mais je m’inspire autant de la littérature que de la musique, du cinéma ou même des confidences qu’on m’a faites un soir trop tard.
LE LIVRE que vous emmèneriez sur une île déserte
“Les Carnets d’un jeune médecin” de Mikhaïl Boulgakov
Quel est votre mot préféré ?
Jouissance
Quelle est votre drogue favorite ?
L’adrénaline du désir ou un verre de vin
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ?
Que j’ai vécu mes désirs, mes fautes, mes tendresses, et que tout cela a eu du sens. Et s’il pouvait ajouter : « Merci pour le spectacle », je ne m’offusquerais pas.
Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ?
Oui, absolument. Une critique, même dure, est un miroir. Elle renvoie quelque chose que je n’avais peut-être pas vu. Bien sûr, ça pique parfois… mais ça stimule aussi. Les avis enthousiastes me donnent des ailes, les remarques plus sévères m’obligent à me dépasser. Au fond, écrire c’est se mettre à nu, et accepter que chaque lecteur me caresse… ou me griffe.
Pourquoi avez-vous choisi de publier sur Edition999 ?
Parce que c’est un lieu ouvert, libre, où les auteurs peuvent oser. J’aime l’idée d’un espace sans tabou, accessible à tous, où mes mots trouvent des lecteurs curieux et passionnés. Publier ici, c’est comme entrouvrir une porte dérobée : je ne sais pas qui entrera, ni comment mes textes seront reçus… et c’est justement cette excitation qui me plaît.
Avez-vous des projets en cours ?
Toujours. J’écris comme on respire. Après mon journal intime, je continue à explorer mes triptyques de fiction : des héroïnes jeunes, libres, parfois perdues mais toujours brûlantes de désir. Je développe aussi une série autour de trois sœurs aux destins entremêlés, et je prépare la suite des aventures de Jenny et Bella, mes deux étudiantes à la fois naïves et dévergondées. Bref, mes projets sont nombreux, mais tous ont la même obsession : mêler l’intime et l’érotique, jusqu’à brouiller la frontière entre ma vie et mes fictions.
Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C’est ici et maintenant.
Je n’écris pas seule : j’écris avec vous. Vos réactions, vos envies, vos fantasmes sont ma matière première. J’adore quand un lecteur ose me dire : « J’ai imaginé ça en te lisant » — parce que je peux alors donner corps à ses idées, les transformer en histoires. Alors n’hésitez pas : commentez, critiquez, proposez. Faites-moi entrer dans vos désirs secrets. Je promets de mettre des mots dessus… et de les pousser un peu plus loin.

Bibliographie de Miss_Sexcret : 1 livre