Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
Une Légende provençale raconte que Sainte-Marie Madeleine aurait quitté la Palestine avec sa famille au début du premier siècle pour aboutir à Sainte-Baume en haute Provence pour y finir ses jours. Une grotte a été érigée en son nom. Un jardinier a trouvé un vase dans le sol qui a abouti dans les mains du père de Floralie Dubois.
Floralie Dubois entame une carrière dans le groupe d’intervention de la police. Au fil des mandats qui lui sont confiés, elle sera confrontée à ses propres valeurs. Au fil de ses épreuves, elle démissionnera de la police.
Elle sera récupérée par un homme qui dirige une agence privée de renseignement. L’homme se révèle un perfide manipulateur. Floralie veut le quitter, mais pour lui donner sa liberté, il lui demandera de retrouver une personne, qui a trouvé un vase au sanctuaire de Ste-Baume en haute Provence.
Or, elle avait flairé l’affaire et a détourné en sa faveur, l’intention maléfique de monsieur San. Ce dernier, s’est réfugié au Portugal.
Le père de Floralie qui s’était perdu en mer a finalement été retrouvé. Elle lui rendra visite à l’hôpital et deux secrets feront l’objet d’un court échange, fille-père. Le tout demeurera scellé dans un coffre à secret en Provence.
La première page
Je me nomme Floralie Dubois, j’ai vingt-quatre ans. Je vous raconte mon histoire.
J’ai décidé de devenir policière en toute connaissance de cause, mais jusqu’à ce jour, mon cheminement de carrière ne s’est pas déroulé selon une programmation standard, si l’on peut dire, qui pourrait caractériser le métier. Événement dramatique, une tragédie, des moments dangereux, des chamboulements de carrières, des rencontres douteuses, enfin, une étrange destinée ; une période mouvementée en somme, coiffée d’un mystère qui a sillonné mon trajet.
*
Mes parents se sont rencontrés en Espagne. Papa avait terminé des études à l’Institut de chimie de Nice et son plan de carrière bifurquait vraisemblablement vers celui de devenir parfumeur professionnel. Il avait ce nez, comme on dit dans le métier, mais par-dessus tout, un amour inconditionnel des fleurs, de leurs essences, de leurs arômes. Il disait : « Les fleurs, c’est un présent du ciel ».
Il s’était inscrit au Grasse Institute of perfumery pour la session de septembre, or la saison estivale se pointait, et il s’est permis de passer une petite vacances en Espagne, plus précisément à Séville, la capitale de l’Andalousie reconnue pour son folklore typique, ses foires traditionnelles et colorées où les belles Andalouses revêtent leurs pittoresques costumes. Il n’a pu résister cette journée-là au charme de Maria qui arborait fièrement sa robe de flamenco et cette rose rouge écarlate attachée aux cheveux. Le brave, il l’avait espionnée discrètement toute une journée durant, lorsque celle-ci s’est engouffrée dans une boutique de fleurs pour ne plus en ressortir. Il fit le pied de grue près de la porte d’entrée jusqu’au petit matin pour la voir apparaître lorsqu’elle a ouvert les portes du magasin pour recevoir les premiers clients. En fait, elle était propriétaire de son propre commerce.
Ancien journaliste et scénariste.Féru d’histoire et de psychologie. J’ai cherché en gribouillant mille pages, le personnage féminin chevaleresque et moderne à l’image des femmes d’aujourd’hui,et puis j’ai résumé en 200 pages.