Accueil > Littérature > Les larmes de la forêt
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Howard est le fils d’un magnat du caoutchouc décédé dans d’étrange circonstance. Il apprend par l’asocié de son père que sa mère d’adoption vit quelque part au coeur de la jungle. Il décide de le rejoindre à Manaus pour en savoir plus. Ce n’est pas son premier voyage sur l’Amazone. La remontée du fleuve qui s’annonce plutôt paisible tourne peu à peu au cauchemar. Et puis un soir, tout bascule, c’est la descente en enfer, en quelques minutes il se retrouve seul en pleine jungle. Désormais, livré à lui-même, son destin semble scellé. Pourtant, à sa grande surprise ce n’est pas la mort qui le délivre de ses fièvres. La jungle de personne ne mériterait-elle donc pas son nom ?
Les arbres fatigués, ont cessé de pleurer. Howard était las. Il ne se souvenait plus de la dernière fois qu’il avait pleuré. Sans doute était-ce à la mort de son père, ou peut-être quand sa mère l’avait quitté pour retourner auprès de sa tribu au coeur de la jungle. Comment savoir ? Il y avait si longtemps. Seule une phrase prononcée à maintes reprises par son père résonnait encore dans son esprit. Enfant il n’en comprenait pas le sens : "Aujourd’hui ce sont les arbres qui pleurent, demain ce seront les hommes".
Howard avait le sentiment d’avoir été abandonné par les siens, il n’avait plus de larmes, il se sentait aussi sec que les hévéas.
C’était sa nourrice, Marta, qui au fil des ans avait su entrenir la mémoire de John Mac Farlane, ce riche homme d’affaires venu de Chicago pour s’installer au Brésil en 1873, en plein boom du caoutchouc. Il s’était marié en 1904 avec Yara une jeune indienne, qu’il aurait connue lors d’une visite à l’un de ses comptoirs. À en croire les personnes de son entourage, elle était d’une rare beauté, certains auraient même parlé d’une Vénus sauvage. Ils étaient loin de se douter que son nom n’évoquait pas une Déesse romaine, mais celui d’une sirène vivant dans les eaux de l’Amazone, qui tout comme dans l’odyssée d’Ulysse séduit les marin et les pêcheur qui s’aventurent sur les eaux du fleuve. Ce mariage, considéré quelque peu précipité, était loin de faire l’unanimité. À la mort de John, les commentaires narquois et calomnieux circulaient dans les salons des hauts lieux de la cité. Les étranges circonstances de sa mort, peu après le crash du caoutchouc en 1913, n’avaient pas arrangé les choses.
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18 décembre 2020, par Laura Hoareau
Bonjour, votre manuscrit me semble très intéressant, mais pour que je puisse l’appréciée à sa juste valeur, veuillez svp, revoir l’orthographe, sinon, continuez comme cela, vous êtes sur la bonne voie ! Bonne journée.
8 septembre 2020, par Cathy Harris
Tres chouette histoire, qui fait rêver à ses contrées loint1ines et mystérieuses. De plus, c’est peu courant d’en lire de ce genre.
^ 28 septembre 2020, par Dominique
Merci ! Je vous comprends d’autant plus que moi même je continue à rêver à cette frontière au-delà de toutes frontières.
21 mars 2020, par Dominique Girardin
Merci pour ce commentaire. C’est un plaisir de pouvoir faire partager un peu de ce monde si mal connu qu’est l’Amazonie. J’éspère pouvoir continuer à faire réver les lecteurs, surtout en ces temps si dramatiques.
20 mars 2020, par descormier
je me suis évadée dans ces paysages magnifiques une histoires qui m’a tenu en allène tout au long des chapitres merci pour cette belle histoire
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