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Accueil > Adolescents et Jeunes Adultes > Siegfrid et Handa
N’avez-vous jamais l’impression d’être envahi d’objets ? D’objets en tous genres, parfois de piètre qualité, que nous achetons à bas prix, et qui sont fabriqués bien loin, dans des pays où nous n’irons sans doute jamais, et par des gens que nous ne rencontrerons certainement jamais. La consommation de masse a entraîné la disparition de l’artisanat, et avec elle, celle de l’objet unique, fabriqué localement, et vendu par un membre de la communauté villageoise.
Chacun de nous ne doit-il pas réfléchir à ces enjeux dans ses achats de tous les jours ? N’y-a-t-il pas un prix à payer ?
Dans ce conte fantastique, cruel et prophétique, publié en 1877, l’auteure britannique Mary de Morgan, répondait à cette question.
A la lisière d’une grande forêt, se trouvait autrefois un petit village. Tous ses habitants vivaient heureux, car ils étaient généreux, honnêtes et courageux. C’était l’endroit au monde, où il était le plus agréable de vivre. Les fièvres et les maladies ne s’en approchaient jamais. Seule la vieillesse emportait les villageois dans la mort. Personne n’y cherchait querelle à son voisin, et tous vivaient aussi pacifiquement côte à côte, que les fleurs de la forêt.
Il se disait dans le pays, que tant que les gens continueraient à se montrer intègres et travailleurs, tant qu’ils vivraient en paix, sans faire preuve de jalousie ou d’avarice, rien de fâcheux ne leur arriverait. Par contre, s’ils oubliaient de bien se conduire, de grands malheurs pourraient s’abattre sur eux.
Les enfants du village étaient aussi heureux que leurs parents. Cependant, le plus heureux de tous, était certainement le petit Siegfrid, le fils du cordonnier. Il n’avait ni frère ni sœur, mais ne s’ennuyait jamais, car il avait pour camarade de jeu la fille du meunier, la petite Handa, qui avait juste son âge, et qui était l’enfant la plus jolie qu’on puisse imaginer. Le père de Siegfrid, Ralph, était le seul cordonnier du village. Il fabriquait les bottes et les souliers de tout le monde. Une fois l’an, chaque villageois venait le voir, et lui disait :
« Ralph, j’ai besoin d’une paire de nouvelles bottes. Applique-toi, de telle sorte qu’elles soient aussi réussies que celles de l’année dernière ! »
Ainsi Ralph avait-il beaucoup de travail. Mais la fabrication de chaque paire de chaussures lui prenait beaucoup de temps. Il les voulait parfaites, et n’aurait pas supporté qu’elles soient usées avant d’avoir fait leur temps, ou qu’elles blessent les pieds de leurs propriétaires.
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