Thème :
Poésie
La quatrième de couverture
Psychopoésie n’est pas un livre né du calme, mais d’une tumeur intérieure. Une masse de mots et de colères qui me rongeaient et qu’il fallait exciser. Chaque poème est une suture maladroite, chaque phrase un pansement arraché.
Si vous cherchez de la poésie ASMR. Alerte spoiler : passez votre chemin.
Les pensées qui s’y bousculent peuvent parfois déranger. Car je n’écris pas pour vos yeux, mais pour que ce regard dans le miroir lâche enfin prise.
Entre deux lignes s’insinuent des éclats d’astronomie, des fragments de code, des reflets du monde moderne. Ce n’est pas de la poésie apaisante : c’est un cri qui résonne dans un monde où le conformisme fait ravage.
Cet ouvrage est une séance d’exorcisme littéraire.
Si vous êtes toujours là, ce que vous n’avez pas peur d’allumer la bougie. Mais tel un papillon, prenez garde, à ne pas trop vous approcher.
La première page
LES LETTRES JE VÉHICULE DANS UN VAISSEAU
Comme un Psychopoète je prévisualise le futur des mots
L’entièreté du plan je m’efforce pour ne pas connaître de trop
Fixe afin que le plan soit au beau
Pour que les rythmes de la fondation suivent avec tempo
Parce que soir deviendra frère au jour avant de chuter de haut
Qu’il ne croie sur le trône des mots, car il sera destitué très tôt
Même si génétique est la dynastie, il faut être au galop
Dans une oligarchie de trois sur soi pour que ne soit resserré le taux
Vu que pour perpétuer un secret dans un oligarque trio
Trois moins deux est un moyen sûr d’éteindre les complots
Je dégaine la Psychopoésie dans le fourreau
Afin de stopper l’hémorragie qui coule à flots
Par le sang du continent, car sont imbibés les garrots
Parce que caduques sont devenues les trois lois des robots
Vu qu’on ne supporte plus le positronique cerveau
De l’algorithme de l’évolution hérité du conseil des griots.
Sous les cieux ensoleillés des tropiques, le vent qui souffle est si chaud qu'il brule les espoirs, emportant les plus démunis avec une indifférence des chefs dans leurs caisses qui interrogent.
Le chaud et le froid se disputent une place sous le regard hagard des pauvres gens n'ayant que leurs yeux pour pleurer.
Dans cette confusion, la littérature, arme fatale contre l'injustice, s'avère le seul moyen, ou disons-le, l'un des moyens sérieux pour apporter une lueur d'espoir au peuple, car, comme le disait Musil : « Une vie parfaite rendrait l'art inutile. »
Cet ouvrage donc, s'inscrivant dans cette logique, s'apparente à un creuset si profond. Je le recommande à toutes les personnes soucieuses de changement pour l'humanité toute entière, pour l'Afrique et pour la Guinée.
Phaelba est un poète et écrivain né le 17 juin 2004 à Conakry, en Guinée. Son histoire personnelle, marquée dès l’enfance par l’adversité, l’a conduit à transformer la douleur en une force créatrice.
Issu d’une grande fratrie, il découvre très tôt que l’écriture peut être un refuge mais aussi...