Accueil > Littérature > Les Vignerons de Quarante Tome 2
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
L’histoire se poursuit avec Jean Manfred, fils de Pierre, qui hérite du domaine dans une France secouée par les révolutions politiques. Sous la Monarchie de juillet et le Second Empire, les prix du vin fluctuent, et Jean doit moderniser les méthodes de culture pour rester compétitif. L’apparition de nouveaux cépages et la mécanisation embryonnaire transforment peu à peu la production, mais c’est l’arrivée de la maladie du mildiou qui bouleverse la vie des viticulteurs. Jean, confronté à la dévastation de ses vignes, cherche des solutions pour sauver le domaine tout en élevant une famille nombreuse, avec des fils qui regardent vers les villes, loin de la terre.
Le vent chaud de l’été soufflait sur les collines du Languedoc, faisant danser les ceps de vigne sous un ciel azur. Jean Manfred, debout sur une crête qui surplombait le domaine, observait avec une attention presque douloureuse les terres dont il venait d’hériter. Les ombres des arbres centenaires s’étiraient sur les champs, et le bourdonnement lointain des cigales remplissait l’air d’une cadence lancinante. Le domaine était vaste, mais marqué par le poids des ans et des épreuves. Les pierres du mas, blanchies par le soleil, étaient fissurées par endroits, témoignant des décennies de négligence. Le toit de tuiles semblait pencher dangereusement sous le poids des intempéries passées. En contrebas, les vignes, jadis luxuriantes sous la main de Pierre, son père, montraient des signes de fatigue. L’abandon des années de guerre et d’instabilité politique avait laissé des cicatrices que Jean s’efforcerait de refermer. — Il va falloir du temps, murmura-t-il, une main rugueuse glissant sur la balustrade en pierre froide. Derrière lui, son épouse, Hélène, avançait doucement, ses cheveux bruns tirés en un chignon strict, mais quelques mèches se détachaient sous la brise capricieuse. Elle posa une main légère sur son épaule, son regard se perdant dans l’immensité du vignoble. — On y arrivera, Jean. Ton père t’a laissé un héritage précieux, mais c’est à toi d’écrire la suite de cette histoire. Jean se tourna vers elle, un sourire faible et fatigué se dessinant sur ses lèvres. Son visage, déjà marqué par les durs labeurs des champs, trahissait un homme qui n’avait jamais connu de répit, même dans la prospérité. — Oui, mais les temps changent, Hélène. On parle de nouvelles techniques... de machines. J’ai vu à Béziers des engins qui peuvent retourner la terre comme jamais avant. Hélène haussa les sourcils, surprise. — Des machines ? Mais... ce n’est pas de l’art, ça, Jean. La terre, elle a besoin de mains, de sueur, pas de métal. Jean sourit à nouveau, cette fois avec plus de chaleur. — Peut-être. Mais si on ne suit pas, on sera laissés pour compte. La concurrence est déjà rude. Le silence tomba entre eux, seulement rompu par le cri lointain d’un oiseau. Jean pensait à son père, Pierre, qui avait toujours cru que la terre se travaillait avec patience et humilité. Mais il savait aussi que les temps de guerre, les révolutions, et maintenant la monarchie de juillet, avaient transformé la France. Les fermiers d’autrefois, comme son père, n’avaient pas anticipé les changements industriels à venir.
Dans un coin reculé de la Terre, loin de l’agitation des hommes, s’étendait un paysage avec lequel le temps semblait s’être figé dans une éternelle sérénité. Les montagnes, imposantes et majestueuses, paraissaient toucher les cieux, leurs sommets enneigés (…)
2024
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