Thème :
Philosophie et spiritualité
La quatrième de couverture
Il est vrai que notre époque est particulièrement incertaine. Pris dans cette frénésie consumériste, hyper-technologique et productiviste, nous sommes en quête de valeurs sûres, de références, de repères et de bases solides permettant de nous recentrer et de redonner du sens à nos vies chaotiques. Naturellement donc, instinctivement et comme par réflexe de survie, c’est vers le passé que nous nous tournons. Vers les vestiges encore intacts et palpables de notre histoire commune sinon universelle.
Cet acharnement à vouloir tout conserver des vestiges du passé est bien le signe d’une époque en quête éperdue de repères. Entre une technologie débridée, invasive et un conservatisme compulsif, c’est la schizophrénie qui menace. Pour autant, n’oublions pas de vivre. Être libre c’est aussi s’oublier. À trop regarder derrière soi, on finit tôt ou tard par rencontrer des murs ou des gouffres. N’oublions pas non plus qu’au travers de toutes ces catastrophes, c’est la vie elle-même, sinon Dieu pour les croyants, qui nous pousse à avancer, à lâcher le présent. À nous remettre en question aussi, à nous réinventer et à nous renouveler en permanence. C’est là toute la dynamique du changement. Toutes ces crises, tous ces arrachements vécus comme tels par nous, êtres sensibles doués de mémoire et d’émotion, sont autant de métamorphoses qui ne disent pas leur nom.
Elles consisteront à changer notre regard par trop rationnel sur le monde pour une vision par nature plus intuitive et créatrice. Laquelle sera susceptible de nous dévoiler des horizons tout à fait nouveaux, porteurs d’espoir et d’avenir pour notre espèce.
La première page
Bien sûr que toutes ces colères sont légitimes. Bien sûr qu’il
faut agir afin de lutter contre toutes les inégalités, les injustices, les massacres, les destructions, l’épuisement des ressources, l’extinction des espèces... je ne vais pas refaire la liste, elle serait trop longue. Pour autant, si ces colères sont légitimes, leur expression par la violence est la dernière des choses à faire. Elle ne peut qu’envenimer et détruire encore davantage une société déjà bien malade. D’autant que la plupart de ces anarchistes, black-blocs, extrémistes de droite ou de gauche ou même simples Gilets jaunes en colère sont autant de complices d’un système qu’ils dénoncent tous autant qu’ils sont. Quand on entend sur une chaîne d’information des Gilets jaunes qui osent demander « qui paiera nos dettes ? » pour se plaindre du peu de moyens dont ils disposent pour vivre. Ces derniers, comme beaucoup de ces pseudo-révolutionnaires, feraient mieux de se poser la question de savoir comment ne pas faire de dettes. La plupart de ces énergumènes comptent désormais beaucoup trop sur la société en général, et sur l’État en particulier pour subvenir à leurs besoins.
Autodidacte épris de philosophie, je suis l’auteur d’une dizaine d’ouvrages. Mon premier et dernier livre publié par un éditeur "classique", AU CŒUR DE LA CRISE (2014), paru chez Demopolis, a été préfacé par Gérard Mordillat. Réédité en 2020 en autoédition, il est librement accessible en ligne....