Accueil > Fantastique > Le Parfum du Karma
Sophia est une lycéenne rêveuse. Endormie en plein cours, elle plonge dans un songe. Le rêve est étrange, comme une vie antérieure. L’Inde, peut-être. Il y a très longtemps... Un jardin, une fleur de jasmin, et une créature infernale qui lui transperce le coeur.
A son réveil en classe, on accueille un nouvel élève. Un mystérieux garçon, nouveau venu dans la région. Qui porte un étrange bracelet à sa main.
Elle était l’innocence. Elle était le murmure du vent dans les arbres, les esprits invisibles qui peuplent les
forêts, les anciens secrets qui se cachent sous les pierres et au fond des rivières. Elle s’appelait Sophia, et
elle avait dix-sept ans. Une lycéenne d’une école quelconque, d’une bourgade quelconque des Etats-Unis. En salle de classe, elle n’avait de présent que son enveloppe charnelle. Car son esprit, vagabond et poète,
voyageait dans les contes de fées de son invention, quand elle contemplait au loin au-delà des grilles de la cours d’école. Une fille commune en apparence, dont l’âme d’enfant ne réalisait pas qu’elle habitait désormais un corps de femme. Elle ne maquillait que rarement, sinon avec maladresse parfois, ses grands yeux brillants, ses joues rondes et lisses, et sa bouche, charnue comme une invitation aux baisers. Son chignon ne laissait rien présager de la sensualité de ses longs cheveux. Et dans ses linges de jeune fille...
Une ville presque vide, sous un soleil de plomb. Une enquête sur des événements étranges, dans un quartier où personne ne veut de problème, jamais.
2013
La neige n’en finit pas de tomber en cette nuit de la saint Sylvestre. Les flocons tombent inlassablement depuis maintenant cinq heures et prennent un rythme encore plus effréné. On ne distingue plus du tout l’horizon, ni le bout de son nez d’ailleurs, tel un (...)
De nombreuses fois, j’ai tenté de dissuader mon ami et collègue, Herménégilde St-Louis - professeur de physique à l’Université Laval, de poursuivre ses recherches, que certains qualifieraient d’impies, sur l’anti-matière. Mille fois, je lui ai signifié que ses (...)