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Accueil > Fantastique > Le Parfum du Karma
Sophia est une lycéenne rêveuse. Endormie en plein cours, elle plonge dans un songe. Le rêve est étrange, comme une vie antérieure. L’Inde, peut-être. Il y a très longtemps... Un jardin, une fleur de jasmin, et une créature infernale qui lui transperce le coeur.
A son réveil en classe, on accueille un nouvel élève. Un mystérieux garçon, nouveau venu dans la région. Qui porte un étrange bracelet à sa main.
Elle était l’innocence. Elle était le murmure du vent dans les arbres, les esprits invisibles qui peuplent les
forêts, les anciens secrets qui se cachent sous les pierres et au fond des rivières. Elle s’appelait Sophia, et
elle avait dix-sept ans. Une lycéenne d’une école quelconque, d’une bourgade quelconque des Etats-Unis. En salle de classe, elle n’avait de présent que son enveloppe charnelle. Car son esprit, vagabond et poète,
voyageait dans les contes de fées de son invention, quand elle contemplait au loin au-delà des grilles de la cours d’école. Une fille commune en apparence, dont l’âme d’enfant ne réalisait pas qu’elle habitait désormais un corps de femme. Elle ne maquillait que rarement, sinon avec maladresse parfois, ses grands yeux brillants, ses joues rondes et lisses, et sa bouche, charnue comme une invitation aux baisers. Son chignon ne laissait rien présager de la sensualité de ses longs cheveux. Et dans ses linges de jeune fille...
Une ville presque vide, sous un soleil de plomb. Une enquête sur des événements étranges, dans un quartier où personne ne veut de problème, jamais.
2013
Marcloux dans le borinage, octobre 2003. en cette fin de journée maussade, le vieil homme s’affairait au rangement de sa boutique. Elle se situait sur la place du village, et rien n’y avait changé depuis sa création cinquante ans plus-tôt. La peinture de (...)
"Un cheval en manteau" est cette réponse peu courtoise qu’un Russe formule à la question "qui es-tu ?". Cet assemblage de quatre mots recèle une vulgarité sans bornes au points que les gens de bonne société s’interdiront toujours de l’employer. Une (...)
Le noir. Pas un bruit. Impossible de savoir si ses yeux sont ouverts ou fermés, pour cela il lui faudrait les toucher, mais il ne le peut pas. « Je suis où, là ? Est-ce que je dors ? » Pas moyen de rassembler ses idées. « Ben... Ouais, je m’appelle (...)