Le Pacte de Schwerin
Nombre de pages en A4 : 270
Version publiée le 5 avril 2024
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
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Thème :
Littérature Erotique
ISBN : en cours
La quatrième de couverture
Ils se sont séparés. Ils se retrouvent. Ils s’aiment, si la chose est possible, plus que jamais. Elle est Allemande, lui Français. Ils ont la passion des jardins, de la musique, du vin blanc frais et du sexe.
Ils décident d’exorciser leur passé et de mettre en scène leurs fantasmes.
Ils jouent gros.
Dans un an, la durée de ce "Pacte de Schwerin", ils sauront s’ils ont gagné ou perdu.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Au nord-est de l’Allemagne se trouve la région du Mecklenburg, dont la capitale est Schwerin. C’est là, dans un hôtel au bord du lac, que ce récit commence.
IRINA M., FEMME DE MENAGE. — Ils sont arrivés séparément — lui à l’heure du déjeuner, elle un peu plus tard. Les couples illégitimes, je connais ; mais eux c’était autre chose. L’après-midi j’avais ma pause. Le soir j’ai frappé à la chambre pour préparer le lit. Je me doutais qu’ils s’en étaient servis. Mais à ce point ! Le drap de dessous tout fripé, les couettes à moitié défaites – et je vous en passe. Ils étaient gênés. Ils m’ont donné un pourboire. Ils voulaient que je boive un verre de vin avec eux — j’ai juste trempé mes lèvres. Elle, vraiment belle. Très grande avec des yeux bleu foncé, des dents qui brillent. Bien faite aussi : ça se voyait parce qu’elle s’était juste enroulée dans une serviette. Lui aussi très grand ; beaucoup de charme ; d’ailleurs il est Français. Ils ont trinqué avec moi. Je leur ai fait une fleur ; je leur ai mis des draps propres — de toute façon qui va compter mes draps ? Après, ils m’ont raconté. Ils m’ont dit qu’ils vivaient ensemble depuis des années, je crois dans un tout petit village, qu’ils avaient eu un mauvais passage, ils s’étaient séparés pendant six mois et juste aujourd’hui ils se retrouvaient. Lui, il avait presque des larmes en me racontant ça. Elle, ça coulait carrément. Mais elle souriait. Elle était heureuse. Ils s’étaient retrouvés. Avant que je parte ils m’ont demandé de poser ma main à plat, ils ont posé leurs mains à eux sur la mienne et ils ont dit que j’étais leur témoin, que c’était comme un mariage, qu’ils se quitteraient plus que par la mort. Ça m’a ému. J’y repense souvent. Je ne les ai jamais revus. Le lendemain et l’autre lendemain c’était mon jour de congé. Tout ce que j’ai revu d’eux c’est la chambre à faire — ils étaient déjà partis, mais il y avait encore leur odeur. Et le lit, bien sûr, dans le même état que le premier jour. Ils m’ont dit leurs prénoms. Charlotte et Pierre. Lui Français, je vous ai dit ?, et elle Allemande. Charlotte, Pierre. C’est des beaux prénoms. Et pour ainsi dire, je suis leur témoin de mariage.
Je suis journaliste. Ce manuscrit est le récit d’une histoire d’amour assez hors du commun que j’ai vécue avec une femme Allemande, dans un petit village de Prusse. Pendant un an, nous sommes allés très loins dans l’exploration de nos fantasmes. Ensuite, comme nous l’avions décidé au départ, nous...