Accueil > Littérature > La quarantaine bordel - Nouvelle n°1 : Roman ou réalité
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Ah
elle a bon dos la crise de la quarantaine ! Pour peu que vous envoyiez votre supérieur ou patron sur les roses et que par malheur vous flirtiez avec l’âge du milieu de vie, le verdict est implacable ! Le diagnostic est définitivement posé ! Vous êtes victime de la crise de la quarantaine ! La quarantaine n’est pas une crise. Elle est point d’équilibre, de réajustement. Ce n’est pas votre attitude qui pose problème mais la bêtise abyssale et congénitale de votre supérieur. Est-ce de votre responsabilité si vous la supportez depuis trop longtemps et que vous criez enfin haro !
Ah elle a bon dos la crise de la quarantaine ! Pourtant, à cet âge qui génère introspection et interrogations face à son existence, cette période transitoire, où tout peut être objet d’incertitudes ou d’insatisfactions, est en premier lieu moment de vérité. C’est l’heure du bilan intermédiaire. Dois-je poursuivre le chemin sur les mêmes principes en subissant les mêmes contraintes ? Dois-je au contraire redéfinir mes priorités de vie et remettre en cause le champ de mes différentes entraves ? Voici la première nouvelle d’une trilogie nommée « la quarantaine bordel ! ». Chacune conte les péripéties d’un homme confronté à son destin à ce moment de l’existence qualifié de « pleine force de l’âge », juste avant que celle-ci ne commence à faner… Le premier volet du triptyque s’intitule « Roman ou réalité ». Il conte les pérégrinations d’un modeste comptable se rêvant écrivain, l’écriture lui ouvrant cette fois des perspectives insoupçonnées. Le second, « Ce père inconnu qui m’aimait » narre histoire d’un d’homme qui peut enfin accéder, à cet âge charnière, au secret de sa naissance. Enfin « Le seul interdit qui vaille » clôturera ce recueil et raconte l’ascension puis l’apogée d’un responsable sans scrupules de grand magasin.
Il était une fois un petit agent comptable de bientôt 40 ans nommé Roger. Il travaillait consciencieusement en province dans une entreprise de 62 ouvriers correspondant à 45 postes équivalent temps plein. Cette succursale œuvrait au service d’une grosse usine qui comptait 1500 emplois. Roger ne rêvait que d’écriture depuis sa plus tendre enfance. Aux écritures aujourd’hui il passait son temps mais elles étaient comptables. Elles lui permettaient somme toute de se nourrir et de vivre tout à fait dignement mais ne comblaient en rien le vide de son existence. Il avait toujours rêvé d’être écrivain. Ses parents l’avait affublé d’un prénom qu’il trouvait vieillot et ridicule mais la qualité première du comptable était la résilience. Ainsi pensait-il : il aurait pu s’appeler Robert et considérant qu’il était plus « Robert que Redford », il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur car, se nommant Roger, il n’avait pas à subir sempiternellement cette mauvaise blague. Hormis ce rêve d’édition, Roger avait des aspirations modestes. Il se sentait sincèrement heureux de son quotidien. Célibataire, sa vie était parfaitement organisée entre le travail, les loisirs dont les voyages et quelques rares amis. Il réussissait de plus, n’étant pas chargé de famille, à consacrer du temps à l’écriture. Tout allait donc pour le mieux d’autant plus qu’il venait d’obtenir, quoique relatif, un double succès.
Il avait gagné en effet, à un mois d’intervalle, deux prix à des concours de nouvelles dont les thèmes respectifs étaient : « la mort dans la souffrance » et « l’interdit ». Pour préserver son anonymat en attendant le jour de gloire, Roger ne choisissait que des concours hors de la région où il résidait. Cela lui permettait, s’il gagnait, de s’offrir un petit week-end en allant chercher son prix. Il s’agissait de l’hypothèse de départ dans le cas où il gagnerait. Roger constata le bien fondé de ce cahier des charges qu’il s’était fixé lorsqu’il alla chercher les deux premiers prix de son existence.
Ah elle a bon dos la crise de la quarantaine ! Pour peu que vous envoyez votre supérieur ou patron sur les roses et que par malheur vous flirtez avec l’âge du milieu de vie, le verdict est implacable ! Le diagnostic est définitivement posé ! Vous êtes (…)
2024
Plus qu’un polar pur et dur, ce roman s’inscrit dans la catégorie des romans de terroir psychologique et à suspens. Il compte cependant les archétypes du polar : un crime, une enquête, un contexte, un mobile. La trame en est somme toute classique Un (…)
Il s’agit un roman polyphonique à suspense. L’idée est née en repensant au film « le cercle rouge » de Melville, film qui débute par une citation empruntée à Bouddha : « Quand des hommes, même s’ils l’ignorent, doivent se retrouver un jour. Tout peut (…)
2022
Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Veuillez laisser ce champ vide :
Une courte histoire du club de hockey les Citadelles de Québec.
Yves pensif, sur le banc attend la Prêtresse… Se disant. La chance que j’ai Qu’elle soit revenue !… je suis curieux, j’aime beaucoup sa façon de
Bonjour Yves, tu m’as l’air encore bien inspiré : serait-ce des questions en préparation ?... Bonjour Prêtresse, oui peut-être, je réfléchissais...