Thème :
Rentrée littéraire 2025
Biographie
La quatrième de couverture
Le roman retrace le parcours d’une jeune enseignante qui a consacré sa vie à transmettre, dans un monde souvent indifférent. Confrontée aux difficultés, aux jours sans reconnaissance et aux nuits remplies de doutes, et elle persévère malgré tout.
Oscillant entre réalité et imaginaire comme un conte de fée, elle avance comme un désir soif, soutenu par une présence, une force invisible, ou bien un écho d’un feu qu’on ne voit pas.
« Là où j’ai appris à brûler sans feu ! »
Est plus qu’un témoignage : C’est la mémoire vivante d’une femme qui a tout traversé en silence.
La première page
Un soleil brûlant régnait dans le ciel, illuminant cette journée si particulière. L’excitation vibrait en moi, mêlée à une légère appréhension, c’était le moment de vérité, celui où mon rêve prenait forme, un sentiment harmonieux m’envahissait, mélange subtil de satisfaction et d’ambition.
— Shama ! Tu es prête, ma fille ? Tu as pris ton petit déjeuner ? N’oublie rien ! Tu prends le bus ? Si oui, dépêche-toi, c’est l’heure ! Tu vas être en retard… Tu es encore là ?!
Je vous présente maman :
Elle est le symbole du sacrifice et de l’amour. La patience incarnée… sauf le moment présent, où elle est plus stressée que moi !
Pour moi, elle n’est pas seulement une mère, c’est aussi une meilleure amie. Elle est la lumière qui éclaire mes pas, l’étoile qui guide mon chemin. Elle a tant donné sans jamais rien attendre en retour.
Mais aujourd’hui, c’est mon tour de lui rendre un peu de cette tendresse, de prendre sa main comme elle a si souvent pris la mienne.
— Je suis prête, maman ! Ne t’inquiète pas, je serai à l’heure.
— Tu comptes vraiment partir avec tes babouches d’Aladin ? C’est une remise de diplômes, pas un bal masqué d’après ma connaissance !
J’ai oublié de vous dire : ma mère a un sens de l’humour bien à elle et le plus drôle, c’est qu’elle ne s’en rend même pas compte.
— Tu as raison, maman… Où sont mes chaussures noires ?
En 1999,
Shama au début de sa carrière, a enseigné dans des écoles perdues entre montagnes et poussière.
Des classes préfabriquées battus par un climat bipolaire, des élèves aux chaussures usées mais aux regards brûlants d’espoir et d’envie, entre rêve et désir, elle a vécu l’imaginaire et le pire.
C’est là, loin de tout, loin de sa zone de confort, qu’elle a appris ce que personne ne lui avait jamais enseigné :
Que l’on peut aimer des enfants sans en avoir,
Que le silence d’une classe à peine rempli d’élèves ambitieux, peut peser plus lourd qu’une montagne.
Et que parfois, malgré le rêve, on s’éteint un peu chaque jour, sans que personne ne le voie.
Mais dans chaque élève, dans chaque lever de soleil sur le chemin de l’école,
Quelque chose veillait sur elle, c’était simplement, son rêve parsemé de patience.
Je me permets de vous proposer à la lecture mon manuscrit intitulé « là où j’ai appris à bruler sans feu ».
Un récit d’une jeune femme dans les vingtaines, qui quitte le cocon familier pour entamer sa vie professionnelle comme enseignante. À travers ses premiers pas dans ce nouveau monde, dans...