Accueil > Fantastique > La Dynamique de l’Effroi
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
De nombreuses fois, j’ai tenté de dissuader mon ami et collègue, Herménégilde St-Louis - professeur de physique à l’Université Laval, de poursuivre ses recherches, que certains qualifieraient d’impies, sur l’anti-matière. Mille fois, je lui ai signifié que ses découvertes étaient des cadeaux de grecs et qu’il courrait à sa perte à force de s’entêter à vouloir percer les secrets du monde des ombres. Mais jamais il ne voulut m’écouter... En fait, mon ami était convaincu qu’il œuvrait pour le bien de l’humanité. Il souffrait de cet aveuglement, voire de cette insanité, qui affecte les hommes de science quand ils sont convaincus du bien fondé de leurs études et de la probité de leurs démarches ; ils ne voient plus rien ; ils n’entendent plus rien et glissent, progressivement, dans un mutisme entêté qui est, pour nous - les spécialistes, la pointe ostentatoire d’une paranoïa latente. C’est ce qu’on appelle, dans le jargon scientifique : le syndrome du « Prométhée Moderne »...
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Si j’écris ces lignes, c’est que j’y suis contraint. Voyez-vous, on m’a pressé de porter quelques éclaircissements sur cette sombre affaire, affaire dont j’ai été l’impuissant et malheureux témoin. Si les hommes de science se perdent en conjecture sur le (…)
2006
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24 novembre 2008
Très bonne histoire . On se retrouve dans l’univers de LOVECRAFT .
24 mai 2006, par probablement ta seule fan à winnipeg
Salut Greg,
J’ai bien aimé ton histoire, j’ai trouvé ça super bien construit. J’aurais aimé une fin qui donne un petit frisson supplémentaire, mais ça c’est uniquement une question de goût.
^ 25 mai 2006, par Greg
Cher seule fan à Winnipeg... - LOL. Je sais que la fin de ma nouvelle n’est pas incroyablement effrayante, mais c’est que cette histoire fait partie d’un cycle. Dans ce cycle, l’horreur naît de l’adéquation des récits qui en révèlent toujours un peu plus sur la statuette et les créatures dont elle révèle l’existence. D’ailleurs, je n’écris pas de nouvelles avec des fins "punchées"... Je préfère jouer sur le malaise et la suggestion. Question de goût - LOL. Anyway, surveille la publication de ma prochaine histoire : Dissertation sur le cas de monsieur Frédéric de Mordred. Peut-être que la fin te fera plus d’effets... Et j’espère que la suivante te poussera à t’arracher les ongles avant que la quatrième ne te fasse sombrer dans la folie la plus complète... - LOL. Non, je blague... Merci pour ton commentaire ! A+
18 mai 2006, par Tony Best
Salut Gregory, je trouve que tu as un très bon style d’écriture, clair et lisible, rythmé, et l’histoire est bonne. Nous sommes plusieurs à vouloir faire un recueil de nouvelles, et je me demandais si ça t’interessais. Tu peux allez faire un tour sur le forum de stephenking999, section "edition999", sur le sujet "un cercle d’auteurs", pour avoir plus d’informations, ou me contacter par e-mail. A bientôt, j’espère et bonne continuation.
^ 19 mai 2006, par Greg
Merci à vous deux... J’attends les autres commentaires. A+
Nathan Storh referma le dossier des derniers cas pathologiques rares et soupira. Douze heures de travail et il ressentait déjà la fatigue d’un homme qui en avait trop fait. Lui, qui une année plus tôt pouvait encore travailler seize heures d’affilées sans (…)
Marc Merray, fonctionnaire sans histoire, était loin d’imaginer que son emménagement dans leur nouveau domicile, situé au cœur d’un quartier paisible d’Angers, au numéro 26 de la rue des Feux Follets, puisse à ce point les affecter, sa compagne Élise, leur (…)
Je la voie toujours au même endroit, assis sur un banc, les mains entre les jambes. C’est une belle jeune femme. Elle porte toujours cette magnifique robe et ce petit gilet si attirant.