Le 6 août 1945 décolle à l’aurore de la base américaine de Tinian, dans le Pacifique sud, le B-29 Enola Gay qui doit se diriger vers Honshu, principale île du Japon, et la ville d’Hiroshima. A 8h15, le bombardier libère la bombe de cinq tonnes de la soute (…)
Une petite œuvre impressionniste pas prétentieuse je crois ! Autobiographique parfois !
Je roulais à vive allure, j’allais à l’hôpital prendre mon service. En traversant une ville de banlieue, soudain un piéton surgit de derrière une camionnette.
12 avril 2013, par Daniel Fattore
"Le Venin" m’a paru un ouvrage qui se lit vite, c’est vrai : pas de temps mort, une langue classique, fluide et pas compliquée, finalement en phase avec le récit - je l’aurais aimée un peu plus travaillée, même, peut-être plus dans la recherche de la voix personnelle de la narratrice.
J’ai eu du mal à m’attacher au personnage de Clint, qui m’a toujours paru détestable - une impression que vous avez cherché à donner ? Faire ressortir Raphaël en fin de récit ? J’avoue que je m’y attendais un peu... Pas toujours facile, par ailleurs, de se retrouver dans le petit monde des modèles, photographes, snowboardeurs, etc. ; enfin, j’ai trouvé l’ascension du modèle Lola très/trop rapide, mais je ne connais pas le monde des modèles photo : il est possible que cela arrive.
Trouvaille intéressante : les pages de journal intercalées, qui rythment le récit et lui fournissent un contrepoint introspectif. Mieux encore, les éléments poétiques intercalés, qui induisent une rupture bienvenue dans la musique du texte.
Enfin, bien joué d’exploiter l’image du venin, à la fois dans des sens très concrets (drogue, alcool) et plus conceptuels (amours impossibles). Dès lors, le titre est idéal, même s’il se concrétise d’une manière particulière dans votre récit. Fin suggérant un récit cyclique : le venin serait-il irrémédiable ?
Voilà quelques impressions ! Je vous remercie encore pour les heures de lecture. Avez-vous d’autres ouvrages à votre actif ?