Si la vie porte le manteau de la survie et qu’une once de soleil ponce l’horizon pour y poindre, c’est parce qu’au fond de l’océan, lit nuptial de l’espoir, la dernière couche vivante de l’amour existe encore. Mais elle tend à faiblir.
Lorsqu’on souhaite rencontrer une femme, on n’a jamais l’idée de celle qu’on va croiser sur son chemin ; encore moins de ce qui va se passer.
Comme chaque été, Marthe reçoit à Arcachon sa fille cadette, Pauline, et les deux filles de celle-ci, Appolonia et Constance, seize et huit ans. Cette année est un peu spéciale : Marthe vient de prendre sa retraite et compte profiter plus longtemps que (…)