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C’est une histoire d’étoiles et un peu d’un homme, Borom Vaïr. Il n’est pas vraiment un héros et pourtant il participe à la plus ambitieuse épopée de son temps : la conquête de l’espace. Un voyage périlleux qui l’entraîne, malgré le souhait des hommes, jusqu’aux confins de l’univers où une petite planète du nom de Povodir va rapidement apprendre à faire sa connaissance au travers d’un témoignage pour le moins bouleversant.
Pour la faire courte, à vingt-cinq ans j’ai décidé quitter la société sexuelle de consommation qui nous sert d’environnement pour la nature. Oui, imaginez qu’il n’y ait personne avec vous. Vous ne dépendez de rien et personne ne dépend de vous, seul votre organisme réglé comme une horloge vous dicte vos mouvements et vos besoins. Mais vivre est trop facile. Vivre est un état tellement naturel que l’on en oublie le fondement, on serait parfois même prêt à y renoncer. Mais vivre n’est qu’une réalité qui répond à des mécanismes simples : boire, manger, respirer, dormir et éventuellement se reproduire. C’est une réalité corporelle bien trop frustrante comparée à l’abstraction supposée qu’est l’esprit. L’organisme ne se contente d’un rien. N’importe quel autre organisme fera l’affaire. Une chenille, une sauterelle, un lapin, une feuille ou une racine… C’est cela qui m’a poussé à aller encore plus loin : quitter l’environnement qui me conditionne pour ne plus obéir aux chairs qui m’emprisonnent.
C’est ainsi que j’ai pris la décision, en conscience, de quitter la terre. Oui, c’est tout. J’ai simplement décidé de quitter la Terre. Mais bon, les lois de la nature sont intransigeantes et j’ai dû redoubler d’astuces pour pouvoir me libérer du joug terrestre. L’univers est un lieu hostile à l’homme et à sa faible carapace qu’est l’organisme. Aucunes ressources métaboliques ne permettent à mon corps de supporter un tel voyage à nu. Alors, il n’y a pas de place à l’improvisation. J’ai donc pris soins de m’équiper d’une combinaison de survie qui contient un scaphandre me protégeant des UV, des écarts de température, du vide et maintient mon corps à la bonne pression atmosphérique. Il faut y ajouter deux bouteilles d’oxygène reliées à un capteur qui transmet ses informations sur une montre que je me fixe au poignet et l’équipement semble complet. Une fois celui-ci bien révisé il ne reste plus qu’à se décoller du plancher des vaches. Voici donc quelques astuces pour aller visiter l’univers :
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