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Philosophie et spiritualité

📚 ISBN : 979104246514

L’ENFER C’EST NOUS

JOËL KONAN (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 61

Livre publié le 3 juillet 2025

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Thème :
Philosophie et spiritualité

La quatrième de couverture

Et si la malchance n’était pas un hasard, mais une blague cosmique ?
Bienvenue à Misérabilis, un village où tout va de travers… par principe.
Jean-Désastre glisse chaque matin sur une peau de banane venue de nulle part. Gisèle est sublime… mais uniquement dans le noir. Roger est boulanger, mais ses pains sont classés comme armes par la police. Et Bernard, éternel optimiste, a décidé de dire non au destin.

Quand l’univers lui-même devient leur principal bourreau, une bande de poissards va se révolter. Quitte à provoquer le chaos absolu. Et si, pour survivre, il fallait réécrire les règles ? Et si l’absurde était la seule vérité ?

L’Enfer, c’est nous, c’est une odyssée loufoque et vertigineuse, une fable moderne sur le libre arbitre, la fatalité… et le plaisir de râler un bon coup.
Un roman aussi hilarant qu’existentiel, pour tous ceux qui ont déjà maudit l’univers en glissant sur un Lego.

La première page

Il était une fois, dans un monde injuste et cruel (autrement dit, le nôtre), un village appelé Misérabilis. Ses habitants avaient tous un point commun : ils vivaient dans une souffrance continue et inexpliquée. Pas de guerres, pas de catastrophes naturelles… Juste une malchance cosmique qui frappait chaque jour avec une régularité terrifiante.
Certains disaient que le village était construit sur le cadavre d’un trèfle à trois feuilles géant. D’autres évoquaient une divinité paresseuse qui aurait laissé tomber le dossier "Misérabilis" derrière un radiateur céleste. Le plus crédible restait le fait que rien ici ne fonctionnait comme il faut. Même les horloges reculaient en avançant.
Le destin tragique de Jean-Désastre
Prenons Jean-Désastre, par exemple. Cet homme était né avec un don unique : chaque matin, quoi qu’il arrive, il glissait sur une peau de banane. Personne ne savait d’où elles venaient. Il pouvait dormir dans une pièce vide, sans aucun fruit à la ronde, et au réveil… BAM ! Une peau de banane sous son pied.
— Ça commence à faire beaucoup, marmonna-t-il en se relevant pour la 8234ᵉ fois de sa vie.
Mais le plus frustrant, c’est que Jean-Désastre était allergique aux bananes. Pas la peau, non, ça aurait été trop simple. Mais à l’odeur. Ce qui signifiait qu’après chaque chute, il passait le reste de la journée à éternuer avec la grâce d’un chaton possédé.
Jean-Désastre avait fini par développer un étrange syndrome : le traumatisme post-bananier. Il ne pouvait plus voir une banane à la télévision sans trembler. Il rêvait même parfois qu’il épousait une femme-bananier qui l’étranglait avec une écharpe en peau de fruit.
Gisèle la Magnifiquement Malchanceuse

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ENTRETIEN AVEC JOËL KONAN
I. SUR L’AUTEUR
1. Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je suis Joël Konan, passionné de récits décalés, d’absurde, de philosophie, et de tout ce qui déstabilise l’ordre apparent des choses.
2. Comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?
Elle est née de l’observation du quotidien, de la sensation que parfois, tout semble dérailler sans explication logique. J’ai voulu en faire une farce existentielle.
3. Quelle est votre principale source d’inspiration ?
La vie elle-même. Elle est souvent plus absurde que la fiction.
4. Avez-vous des influences littéraires ?
Oui : Beckett, Ionesco, Camus, mais aussi des auteurs de BD comme Gotlib ou Goscinny.
5. Comment décririez-vous votre style ?
Un mélange d’humour noir, de satire sociale et de philosophie de l’absurde.
II. SUR LE LIVRE
6. Pourquoi ce titre : L’Enfer, c’est nous ?
Parce que l’enfer n’est pas un lieu, mais un état intérieur. Nous sommes parfois les artisans de notre propre malheur.
7. Quel est le message principal du livre ?
L’absurde est partout, et pourtant, nous continuons à chercher du sens. C’est ce paradoxe qui fait notre humanité.
8. Le livre est-il une critique de la société ?
Oui, mais indirecte. Il pose une loupe déformante sur notre réalité, pour mieux la faire réfléchir.
9. Comment avez-vous construit l’univers de Misérabilis ?
En inversant les règles logiques : tout ce qui doit fonctionner échoue, tout ce qui semble absurde devient norme.
10. Pourquoi avoir opté pour l’humour et la satire ?
Parce que le rire est un outil puissant pour faire passer des vérités douloureuses.
III. SUR LES PERSONNAGES
11. Jean-Désastre est-il un héros ?
Non. C’est un antihéros total. Mais c’est justement ce qui le rend humain.
12. Comment définiriez-vous Gisèle ?
Elle incarne la beauté fragile, perçue à travers le prisme de la malchance. Elle questionne l’image, la fatalité et l’amour de soi.
13. Bernard est-il une parodie du développement personnel ?
Oui. Mais aussi une ode sincère à l’espoir naïf.
14. Roger, le boulanger, est-il un symbole ?
Oui. Il représente l’échec transformé en identité. Son pain est une métaphore de l’impossibilité de réussir malgré tous les efforts.
15. Le Narrateur Suprême est-il une entité divine ?
Il est une figure méta-fictionnelle. Il questionne le rôle de l’auteur, du destin, du hasard et du libre arbitre.
IV. THÈMES ET PHILOSOPHIE
16. Quel rôle joue l’absurde dans l’histoire ?
C’est le moteur narratif, mais aussi le fondement ontologique. Rien ne fait sens, et c’est précisément cela le sens.
17. La liberté est-elle possible dans un monde absurde ?
Oui, mais c’est une liberté tragique : celle de choisir malgré le non-sens.
18. Peut-on parler de révolte dans ce récit ?
Absolument. La révolte des habitants contre le destin est un clin d’œil à L’Homme révolté de Camus.
19. Y a-t-il une dimension spirituelle dans le livre ?
Oui. L’absurde touche à la condition humaine, à la foi, à l’angoisse métaphysique et au vide.
20. Quel est le rôle du langage ?
Il est à la fois une arme et une prison. Les personnages sont créés et piégés par les mots.
V. CONCEPTION & ÉCRITURE
21. Combien de temps vous a pris l’écriture ?
Environ un an de rédaction, mais des années de réflexion intérieure.
22. Aviez-vous une structure définie dès le départ ?
Oui, en spirale : un début qui revient toujours à lui-même, mais jamais exactement pareil.
23. Avez-vous utilisé des techniques particulières ?
Beaucoup d’écriture automatique, de jeux avec la typographie, et des ruptures de ton.
24. Quelle scène fut la plus difficile à écrire ?
La confrontation avec le Narrateur Suprême. Il fallait équilibrer le comique, la métaphysique et la narration.
25. Et la plus drôle à écrire ?
La scène des pingouins enragés dans le tunnel du bus.
VI. RÉCEPTION & PUBLIC
26. À qui s’adresse ce livre ?
À ceux qui aiment rire, penser, douter. Et à tous ceux qui se sentent un peu perdus dans le monde.
27. Comment le public a-t-il réagi ?
Entre éclats de rire et silences profonds. Certains s’y sont retrouvés, d’autres s’y sont perdus.
28. Qu’espérez-vous que le lecteur retienne ?
Qu’il est permis de douter, de rire, et de créer du sens dans l’absurde.
29. Y a-t-il eu des critiques marquantes ?
Oui, certains lecteurs ont vu dans le texte une satire de notre époque numérique. C’était inattendu et pertinent.
30. Le livre a-t-il une suite ?
Elle est en gestation. Mais comme tout à Misérabilis, elle viendra quand elle veut.
VII. CRÉATION LITTÉRAIRE
31. Pourquoi écrire ?
Parce que c’est une forme de résistance silencieuse.
32. Écrire est-il une thérapie ?
Parfois. Mais c’est surtout une façon d’ordonner le chaos.
33. Quel est votre rapport à vos personnages ?
Ce sont mes monstres, mes reflets, mes rires. Et parfois, mes juges.
34. Le rire est-il un acte de révolte ?
Oui. Rire, c’est refuser le sérieux oppressant de l’ordre établi.
35. Pensez-vous que l’absurde est plus réel que le réel ?
Parfois, oui. Il révèle des vérités cachées derrière les apparences.
VIII. L’UNIVERS DU LIVRE
36. Misérabilis est-il une métaphore ?
Oui. Une métaphore de nos impuissances et de notre attachement au malheur.
37. La boucle narrative a-t-elle une fin ?
Non. Elle est volontairement inachevée, comme la vie.
38. Les objets sont-ils symboliques ?
Oui. La peau de banane, le pain, la pluie de bananes : ce sont des allégories de nos répétitions absurdes.
39. Pourquoi avoir brisé le quatrième mur ?
Pour rappeler au lecteur qu’il est acteur du récit. Et peut-être de sa propre histoire.
40. Comment percevez-vous le rôle du lecteur ?
Il est le déclencheur. Tant qu’il lit, les personnages existent. Il est à la fois complice et geôlier.
IX. QUESTIONS FINALES
41. Quelle est la place du doute dans votre œuvre ?
Centrale. C’est lui qui ouvre les questions, les failles, les possibles.
42. Y a-t-il un espoir dans L’Enfer, c’est nous ?
Oui. Celui de continuer malgré tout. De créer, même dans le vide.
43. Avez-vous un projet de théâtre tiré de ce texte ?
Oui. L’univers s’y prête : peu de décors, beaucoup de dialogues absurdes, et une forte présence de la parole.
44. Peut-on adapter ce texte au cinéma ?
Ce serait complexe, mais fascinant. Il faudrait un réalisateur qui ose l’incohérence maîtrisée.
45. Souhaitez-vous que ce livre soit étudié en classe ?
Oui. Pas pour être compris, mais pour être questionné.
46. Quel serait le résumé idéal du livre en une phrase ?
Une farce existentielle où le malheur devient le moteur de la liberté.
47. Votre plus grande peur en tant qu’auteur ?
Qu’on lise sans ressentir.
48. Et votre plus grande joie ?
Quand un lecteur me dit : “Je me suis reconnu dans Jean-Désastre.”
49. Quelle est la suite logique de ce livre ?
L’incohérence assumée. Un récit encore plus déstructuré.
50. Un dernier mot aux lecteurs ?
Merci de tourner les pages. Vous donnez vie à mes absurdités.  

Biographie de JOËL KONAN

JOËL KONAN, né en 1999 à Adjoumanikro est un écrivain passionné par l’histoire, la culture et les réalités sociales de l’Afrique. Il grandit au contact des traditions orales, des récits de griots aux légendes ancestrales. Très tôt, cet héritage façonne son amour pour la littérature. Pour lui : «...

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