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Nous voulons, nous, prendre l’enfance dès son plus jeune âge, descendre à son intelligence, et harmonisant notre style à sa manière de s’exprimer, monter graduellement avec elle, la suivre dans les progrès de cette intelligence et arriver ainsi à atteindre tous les défauts des enfants, soit qu’ils partent du cœur, de la fréquentation, ou qu’ils aient pour source une tout autre cause. Outre les vices du cœur qui poignent chez lui, déjà dès son âge le plus tendre, l’enfance est sujette à une multiplicité de défauts. Égoïste par nature, dominateur par instinct, ardent au plaisir, l’enfant est toujours attentif à surprendre les moindres faiblesses de ceux qui l’entourent, pour les tourner à son profit ; c’est ce que nous nous promettons de lui faire toucher du doigt, de lui en faire apprécier les conséquences ; de le prendre sur le fait, enfin.
Un roi promet à un caneton de retrouver ses parents, retenus prisonniers.
Une jeune sirène vivait sous la mer auprès de son père, le roi des océans, de sa grand-mère et de ses sœurs. À l’âge de quinze ans, on l’autorisa à se rendre à la surface. Elle aperçut un navire à bord duquel se trouvait un très beau prince. Une tempête (...)
Chers enfants, vous devrez résoudre le problème mathématique suivant : « Sachant que vos cheveux mesurent un mètre, et poussent à chaque fois qu’on les coupe, deux fois plus vite que la veille. Sachant que vous vivez dans un palais, dont vous supposerez (...)