Accueil > Littérature > ÉCRIRE REND FOU
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Peu de gens le savent, mais écrire peut s’avérer dangereux pour la santé. Mentale.
19 : 53 – Tu viens manger, Julien ? – Je ne peux pas, je travaille sur mon roman. J’ai plein d’idées, je sens que je suis en train d’écrire quelque chose de grand, tu comprends ?! Je ne peux pas le lâcher.
Oui, Aurore comprend. Qu’une fois de plus, elle va dîner seule devant les informations du journal de vingt heures. Et que la soirée sera du même acabit.
23 : 41 – Tu viens te coucher ? – Non, je suis trop bien parti. Si je coupe maintenant, je risque de perdre le fil. Par contre, je peux te demander une chose ? – Quoi ? – Ce serait possible, que tu me fasses du café ? – Oui, si tu veux. – Pas un petit café, une cafetière. Au moins un litre de café noir. Et n’hésite pas à le faire fort !
Depuis la cuisine, elle l’avait entendu ajouter : – Du costaud, hein ! Mets la dose, la cuillère doit tenir toute seule dans la tasse.
Trois jours (et trois nuits) plus tard, Julien était toujours scotché sur sa chaise, dans le même état d’exaltation – les cernes en plus.
– Julien, ce n’est plus possible ! Ça fait soixante-douze heures que tu n’as pas décollé de ta chaise de bureau. On dirait que tu es vissé dessus ! Je ne sais pas si tu te rends compte, mais tu ne te laves pas, tu ne manges rien, tu ne fais que fumer et boire du café ! Si tu voyais ta tête, tu te ferais peur.
À contrecœur, Julien avait consenti à se lever. À déplier sa grande carcasse en faisant mine de s’étirer douloureusement. Il avait fait craquer ses articulations en grimaçant. – Je sais. Oui, je sais ! Tout ce que tu dis est vrai, mais je ne peux pas m’arrêter. S’il te plaît, comprends-moi. Je n’ai jamais ressenti cet élan, cette FORCE d’inspiration.
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