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Non, les contes de fées ne sont pas tous remplis de bons sentiments !
Non, ils ne connaissent pas tous une fin heureuse !
Dans ces douze récits fantastiques, on vit, on meurt, on souffre ; les imbéciles les tricheurs, les jaloux les colériques sont décrits comme tels.
Cependant, ces histoires se veulent inspirantes, morales sans être moralisatrices, insolentes sans être cyniques, et toujours, en fin de compte, récréatives et amusantes. En cela, elles sont aussi destinées aux enfants.
En voici le sommaire :
I - L’Ogre courtisan
Que faire d’un ogre cruel et sanguinaire, qui décime les jeunes filles de la région ? Eh bien, se montrer plus retors que lui !
II - La Chance vaut mieux que l’or.
Vaut-il mieux avoir comme parrain, la Chance, ou la Fortune ? La question mérite qu’on s’y attarde…
III - Les présents des magiciens
Il est plus facile de mourir pour se punir, que de vivre pour s’amender. Et pourtant, le deuxième choix est le meilleur…
IV - Le génie qui désirait une âme immortelle
L’ermite dit au génie : « Si un homme ou une femme donne librement sa vie pour toi, alors tu obtiendras une âme immortelle. Mais pour cela, tu dois mourir en même temps que lui. »
V - L’anneau de la première épouse
Pour déjouer les noirs desseins d’une marâtre, il faut savoir réaliser l’impossible…
VI - Le Gentil Guillaume et la sirène
Il arrive qu’un bienfait mette deux fois sept années pour trouver sa récompense.
VII - L’Aveugle et le Chien qui parle
Le bonheur découle de l’Amour, et celui qui se refuse à aimer en sera à jamais privé.
VIII - Le vase merveilleux
La simplicité des besoins peut vous rendre maître de la fortune.
IX - Le cordonnier et ses fantômes
Une grosse rentrée d’argent est parfois une calamité pour un benêt !
X - Les aiguilles
Repriser des chaussettes est un passe-temps tout simple, mais qui peut parfois vous sauver la vie !
XI - La fripouille et l’imbécile
Dans cette savoureuse association, lequel sera le plus berné des deux ?
XII - Sous le soleil
La cupidité vous fait parfois oublier jusqu’aux réalités les plus « cosmiquement » évidentes.
Il s’agit ici de la traduction intégrale de douze contes de fées, publiés par la poétesse britannique Juliana Horatia Ewing (1841 - 1885), dans les recueils intitulés Old-Fashioned Fairy Tales (1882) et Last Words (1891).
Les illustrations en couleurs sont de l’artiste suédois John Bauer. Ces contes n’avaient jamais jusqu’ici été traduits en langue française.
Au temps où les ogres terrorisaient certaines contrées, l’un d’entre eux avait établi une telle domination sur son voisinage que nul n’osait défier son autorité. Par des vols et des extorsions, par de lourdes rançons prélevées sur des marchands un peu trop vieux, ou ayant le cuir trop dur pour être mangés, cet ogre était devenu fort riche… Certains pouvaient témoigner que lui appartenaient des greniers immenses, remplis d’or et de bijoux, ainsi que des cours et des remises, gémissant sous le poids de marchandises volées. Malgré tout, plus l’Ogre s’enrichissait, plus il devenait cupide et tourmenté… Jour après jour, il accroissait son butin. En effet, bien qu’il fût aussi stupide qu’il était puissant, - c’est le cas de la plupart des ogres -, personne n’avait encore trouvé le moyen, par la ruse ou par la force, d’avoir le dessus sur lui.
Cependant, les biens qu’il soutirait aux villageois n’étaient pas le principal sujet de plaintes de ces derniers. Être tué et mangé par lui n’était pas ce qu’ils craignaient le plus. En effet, chaque homme finit par mourir. Et s’il est marin de son état, par exemple, il peut très bien être dévoré par un requin, ce qui n’est pas un sort bien plus enviable que celui d’être dévoré par un ogre. Non, ce n’était pas le pire… Le pire était que cet ogre là n’arrêtait pas de se marier. Comme il aimait les femmes petites, toutes celles au village qui étaient de petite taille, vivaient dans une peur constante. Dans la mesure où toutes ses épouses mourraient jeunes, il était sans cesse en train d’en courtiser de nouvelles.
Certains disaient qu’il les mangeait. D’autres qu’il les tourmentait jusqu’à la mort. D’autres enfin, qu’il les tuait à la tâche. Tous savaient que l’union serait désastreuse. Cependant, il n’y avait pas un père au village qui eût osé refuser sa fille, si l’ogre la lui avait demandée. Ce dernier appréciait seulement deux choses chez une femme : qu’elle soit de petite taille, et bonne maîtresse de maison.
Au moment où commence cette histoire, l’ogre venait de perdre sa vingt- quatrième épouse - de mémoire d’homme -. Les deux qualités en question se trouvaient réunies de façon évidente chez une seule jeune fille du village, dont le père était un misérable fermier. Ce dernier était trop pauvre pour offrir une dot à sa fille, qui était par conséquent restée non mariée. Tout le monde se disait que Mollie la Débrouillarde allait épouser l’ogre. Les filles de haute taille se tenaient droites comme des arbres de mai, en disant : « La pauvre ! ». Les souillons colportaient le ragot de porte en porte, en faisant claquer leurs sabots, et en répétant qu’à se montrer trop économe, voilà ce qu’on récoltait !
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