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Jeunesse

CONTES POUR DES ENFANTS PAS TRES SAGES

Frédéri MARCELIN (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 18

Livre publié le 7 avril 2025

Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI).

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Thème :
Jeunesse

La quatrième de couverture

Quelquefois, à l’école, un banc restait vide. La maîtresse expliquait alors, que le petit manquant avait été emmené hors de la ville par ses parents, parce qu’il n’était pas obéissant, qu’il ne se tenait pas bien à table et qu’il dérangeait par son comportement l’ordre impeccable de la cité. Qu’une attitude de cette sorte était parfaitement inconcevable et qu’il était donc logique et normal que l’on s’en débarrasse ainsi. Qu’en plus cela calmerait l’Ogre pour un moment, ce qui éviterait qu’il vienne rôder trop près de la ville. Alors on entendait les mouches voler et l’institutrice reprenait son cours, comme s’il ne s’était rien passé.
M. et Mme Pombeau avaient un garçon de dix ans prénommé Gabriel et une fille de sept ans appelée Catherine.

La première page

Il était une fois, il y a fort longtemps, une ville, très grande, très propre, avec de magnifiques jardins où couraient de jolis ruisseaux. Cette ville était entourée d’un grand mur, et jamais les habitants ne sortaient en dehors de la muraille. Par ailleurs, la réputation de la population était excellente partout dans le monde. On disait que ces gens étaient tous très polis, aimables, qu’ils étaient toujours bien habillés et que leurs enfants étaient exemplaires.
En effet, les enfants, bien soignés, allaient tous à l’école et rentraient chez eux sans traîner dans les rues, à perdre leur temps en sottises. Les grands frères n’embêtaient pas leurs jeunes sœurs, les garçons ne se chamaillaient pas, tous étaient très sages. À l’heure du coucher, les enfants disaient bonsoir monsieur et bonsoir madame à leurs parents, en faisant une révérence. Puis, ils allaient au lit sans plus rien demander. Ils ne recevaient pas de caresses, ni de baisers, cela n’étant pas nécessaire pour devenir de bons et loyaux serviteurs de la cité. Ils devaient grandir pour devenir comme les adultes, fiers de leur ville et de sa quiétude. C’était un genre de paradis, où rien ne pouvait arriver de mauvais, il n’y avait pas de police, car cela n’eût servi à rien, tant les personnes qui vivaient là étaient en paix avec eux-mêmes et tous les autres.
C’était bien étrange, une cité pareille, où rien ne se passait qui puisse troubler l’ordre public. En réalité, et depuis leur plus jeune âge, tous avaient une peur indicible, qui les contenait à l’intérieur de l’enceinte des remparts. Car à l’extérieur vivait l’Ogre. Il possédait un grand château, à quelques kilomètres de là. C’était un homme vigoureux, très grand, poilu comme une bête, avec une longue barbe noire, qui criait parfois si fort qu’on l’entendait depuis la ville. Dès leur naissance, les parents expliquaient aux enfants, que si par hasard un jour ils désobéissaient, on les enverrait au-delà des remparts et qu’ils avaient toutes les chances d’être dévoré par l’Ogre. Que l’Ogre était terrible, qu’il n’aimait personne, qu’il n’avait peur de rien et que surtout, il adorait faire rôtir les enfants, pour les manger.
Quelquefois, à l’école, un banc restait vide. La maîtresse expliquait alors, que le petit manquant avait été emmené hors de la ville par ses parents, parce qu’il n’était pas obéissant, qu’il ne se tenait pas bien à table et qu’il dérangeait par son comportement l’ordre impeccable de la cité. Qu’une attitude de cette sorte était parfaitement inconcevable et qu’il était donc logique et normal que l’on s’en débarrasse ainsi. Qu’en plus cela calmerait l’Ogre pour un moment, ce qui éviterait qu’il vienne rôder trop près de la ville. Alors on entendait les mouches voler et l’institutrice reprenait son cours, comme s’il ne s’était rien passé.
M. et Mme Pombeau avaient un garçon de dix ans prénommé Gabriel et une fille de sept ans appelée Catherine.

  

Biographie de Frédéri MARCELIN

🎓Ambassadeur Edition999

Je suis venu au monde avec les cerises en mai 1954 à Cavaillon dans la Comtat Venaissin. J’ai grandi en toute liberté à la campagne. Je suis allé à l’école primaire du petit village de Lagnes, dans les mont du Vaucluse. Puis le collège à Cavaillon et le Lycée à Isle sur Sorgue. Ma vie...

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