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Accueil > Science Fiction - Anticipation > Barbie tue Rick, la philosophie des comprimés
Evan Pònğoïdés, alias Hubert Larqué, naquit d’une mère tatare chanteuse de blues agricole, engrossée en 2047 par un almasty, licencié es Pataphysique, University de Dantsk (planète Mars) pour voix de fée à l’oreille d’icelle suivies de travaux pratiques kamasoutresques sur le bureau de l’amphithéâtre 1968. Comme l’oncle Owen, Evariste est de très belle carnation en cette année soixantième et des pouces de sa vie commençante d’écrivain : 62 kg répartis harmonieusement sur 1 m 65, rien à redire. L’œuvre présente est un distillat par l’entonnoir de quarante ans d’angoisse et de rires. Même Dieu Trine, qui a fait la relecture en simultané avant édition, en a pissé d’hilarité à en faire déborder le Bénitier de l’église St Croquignolet de Trous des Oies en Berry. L’ensemble de délires proposés est un mélange non aléatoire de pièces philosophiques non conformistes (dans le délire du monde) et de romans simplement gentiment délirants ou totalement délirants (dans un autre monde). Il y a des textes très cours et denses (une demi ligne) avec des notes très étendues, et des textes très longs qui se passent de commentaires. L’auteur a choisi de suivre les disciples du Prophète dans la seule chose rationnelle qu’ils aient faite à son sens : ranger les textes du plus grand au plus petit… mais ici de façon très très libre. De suivre Bouddha pour l’embonpoint que donne la sagesse des soixante ans. Et Jésus quand il ordonne à ses disciples de laisser faire un guérisseur qui lui fait de la concurrence et encourage au blasphème, sauf pour l’esprit sain. Qu’on y prenne garde, ce livre est celui d’un penseur libre, ni rationaliste ni piétiste, qui ne revendique ni la condition ridiculement irrationnelle de robot déterministe, ni agenouillé béât devant les idoles millénaires, pères fouettards déguisés en pères Noël, révisionnistes forcenés de l’Histoire.
Il était une fois deux amis inséparables :
jamais on ne voyait l’éléphant sans sa trompe jamais on ne voyait Latrompe sans Léléphant.
Ensemble ils vivaient dans une coquette petite maison 15 et ne se quittaient même pas pour dormir.
Ensemble ils avaient fondé une coquette petite maison de location de machines à écrire : l’éléphant portait le matériel et la trompe faisait les factures pendant les voyages.
La trompe voulait-elle se promener ? Aussitôt l’éléphant, la sachant peu habile avec son absence de pattes, lui proposait
de la porter sur sa tête solide.
L’éléphant avait-il un bouton à changer à son gilet ? Aussitôt la trompe, le sachant peu habile avec ses grosses pattes et ses oreilles lui tombant sur les yeux,
Georges Ravières, docteur de son état, va tout faire pour pouvoir continuer ses visites,malgré un climat dangereux.
Ancien Marin-pompier de Marseille, William Crown va intégrer le Fire Department de San Francisco. Sa curiosité le conduit à visiter une petite île interdite non loin de la côte. L’armée y conduit des expériences dont il risque bien d’être (...)
C’est un roman d’anticipation géopolitique, rédigé comme s’il s’agissait de souvenirs autobiographiques. L’essentiel de l’action se passe en Polynésie française, un territoire que l’auteur connaît bien.