Back in URSS – Mémoires d’une jeune femme russe
Nombre de pages en A4 : 208
Version publiée le 17 janvier 2020
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Thème :
Autobiographie - Témoignage - Autofiction
ISBN : 978-2-7048-1116-8
La quatrième de couverture
Ira Chichkina de Puiff est une authentique Russe qui a déjà publié, dans son pays, un roman à succès intitulé L’Ange-Putain.
Dans ce nouvel ouvrage, elle fait renaître avec une grande originalité, ce qu’ont été les trente dernières années de la Russie. Plus qu’un roman, c’est un témoignage inattendu et personnel, quasiment autobiographique, sur la découverte d’une certaine forme de liberté accordée à tout un peuple qui en avait été privé pendant soixante-dix ans. Or, il est intéressant et touchant, dans cette confession d’une rescapée de la pérestroïka, de découvrir, au-delà des premiers émois de la jeunesse, l’émergence d’une nouvelle sensibilité, avec ses rêves et ses frustrations, ses nostalgies et ses chimères.
Ce qui est nouveau et original également, c’est la prise de conscience pour un occidental des fausses impressions que nous avons retenues de cette époque qui ne s’est pas exactement passée comme nous l’imaginions, ni comme on nous l’a racontée.
Pour la première fois, les illusions résultant de la fausse propagande s’évanouissent. La Russie apparaît sans masque et le nouveau régime, sans faux semblant.
Ira de Puiff, avec sa sensibilité d’artiste et de jeune femme, détruit plusieurs mythes avec courage et lucidité. Mieux qu’un livre de géopolitique, ce témoignage laisse parler le cœur et nous aide à percer ce mystère de la Russie éternelle au-delà des trois tranches de vie de la romancière. Nul doute qu’elle n’a pas dit son dernier mot.
La première page
Je n’étais pas encore née. Pas encore.
Mais aujourd’hui je n’ai aucun mal à imaginer mon père, Edik, jeune et fringant, en uniforme de l’armée, revenant à la maison après deux longues années de service militaire…
Je le vois empruntant le grand pont au-dessus de la Soura et contemplant sa ville. Penza, ses parcs et ses allées bordés de verdure, son centre-ville aux façades colorées, son imposante mairie, face à la statue de Lénine, son théâtre ancien, ses trolleybus et ses monuments à la gloire des héros de la Révolution, plus nombreux que ses habitants.
Sous le soleil, sa ville lui paraît plus accueillante que jamais. Rassurante par son calme, comme la plupart des villes de province soviétiques où il ne se passe pas grand-chose. Rien à voir avec la vie harassante de Moscou. En 1971, Penza, à quelques centaines de kilomètres au sud-est de la capitale, est une ville fermée aux étrangers, par souci de discrétion envers sa production, essentiellement militaire. Edik est heureux de retrouver sa bonne vieille ville de Penza, d’être enfin chez lui…
D‘origine russe, je me suis installée à Paris à la fin des années 90. Diplômée de la Sorbonne en langues étrangères, commerce international, communication & journalisme, je travaille comme journaliste pour la presse étrangère et française.
Je suis aussi auteur des romans Ange-Putain (Moscou,...