J’ai toujours été fasciné par les romans de Ridder Haggard au XIX° siècle, "Les mines du roi Salomon" ou "She". C’est le seul de mes récits qui se déroule en Afrique, et je me suis inspiré des ruines du Grand Zimbabvé pour écrire un conte dans la veine d’Haggard. Le mythe propre au XIX° siècle de l’Angleterre coloniale décrit ce dernier comme le vestige d’une civilisation phénicienne, égyptienne voire israélite. C’est évidemment faux, les ruines étant les vestiges d’une culture locale, et moins ancienne que ne le croyaient les archéologues du début, dont Karl Maur, qui a découvert cet ensemble. Mais c’est surtout l’image d’une belle femme séduisant un occidental qui a retenu mon attention, et la sorcellerie émanant de l’ancienne Egypte qui m’a incité à écrire ce récit exotique tant par le lieu que par le temps.