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Francesca Calvias

Origine de l'auteur : La Belgique

🎓 Ambassadeur Edition999

FRANCESCA CALVIAS écrit depuis l’âge de 8 ans. Son rêve était de devenir auteure car, atteinte du syndrome d’Asperger, c’était le seul métier qu’elle pouvait envisager. Vers l’âge de 16 ans, elle a écrit "Une gamine sans nom". Ensuite "Florent perd sa première dent", "Laetitia et le yéti", "Laetitia et le chien noir", "La quête de l’arbre de vie" et bien d’autres livres sont en préparation et en cours de correction.

Edition999 rencontre Francesca Calvias

Comment écrivez-vous ?
J’écris n’importe comment, au gré de ma fantaisie, je peux commencer à écrire à la main dans l’un de mes nombreux cahiers, comme je peux écrire sur mon PC voir sur ma tablette récemment offerte par mes enfants pour que je puisse écrire n’importe où, n’importe quand. Parfois j’ai besoin de calme et de solitude. Parfois je peux écrire avec tout le monde autour de moi. J’ai par exemple écrit "La quête de l’arbre de vie" dont le héros est inspiré de mon fils aîné, sachant qu’il était assis derrière moi et qu’il lisait l’histoire au fur et à mesure que je l’écrivais. J’ai écrit "Laetitia et le Yéti" pendant que ma fille était partie en classe de neige, chaque jour nous pouvions téléphoner sur un téléphone vert et un enregistrement décrivait ce que les enfants avaient fait la journée. Chaque soir je notais tout ce que ma fille et sa classe avait fait et j’écrivais un nouveau chapitre pour que lors de son retour, le roman soit terminé et elle puisse le lire. Je peux aussi me lever en pleine nuit et me mettre à écrire ou prévoir de faire autre chose et avoir une idée, je laisse ce que j’ai à faire et je me mets à écrire.
Pourquoi écrivez-vous ?
Comme le dit l’un de mes fils, un cuisinier cuisine pour lui, pas pour les autres, et bien un écrivain écrit pour lui, pour elle, les romans qu’il ou elle aurait aimé lire. C’est la première des raisons. La seconde étant que si écrire pouvait faire rêver, sourire, s’émouvoir des lecteurs, cela me ferait un immense plaisir et j’en serais très fière.
D’où vous vient votre passion d’écrire ?
Ma passion d’écrire me vient de ma première passion, la lecture. Je devais avoir 7 ou 8 ans et je lisais déjà énormément, mais je n’aimais pas toujours la façon dont les livres se terminaient. Alors je m’amusais à réécrire la fin ou des passages qui ne me plaisaient pas, parce que je trouvais les héros trop mièvres. Ensuite je me suis dit, pourquoi ne pas inventer des histoires plutôt que de réécrire la fin de celles des autres. Et je me suis mise à écrire des petits récits d’abord, ensuite des romans que j’avais envie de lire, avec des personnages ayant une personnalité bien marquée, forte ou faible ou indécise, mais depuis petite je n’aime pas le politiquement correct ni la morale à la fin des livres où les bons gagnent toujours à la fin. Mis à part dans mes romans pour petits enfants, les bons ne gagnent pas forcément.
J’aime aussi être dans mon monde, et dans mon monde, il y a beaucoup de monde justement. En primaire, avec une amie, nous inventions des histoires à la récréation, mais des histoires verbales. Je me suis dit que ce serait bien de les coucher sur papier et d’en faire profiter les autres.
Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ?
Un sujet peut me venir de beaucoup de sources d’inspiration : le temps qu’il fait, l’endroit où je me trouve peut m’inspirer un chapitre que je glisserai après dans l’un de mes livres, des photos également m’inspirent des actions et des personnages, les faits divers m’inspirent beaucoup, le simple titre d’un livre peut m’inspirer un roman totalement différent de celui existant, et ne portera bien sûr pas le même titre, des histoires vécues, des personnes que je connais ou ai connues m’inspirent beaucoup de sujets de roman, surtout en ce qui concerne le Cercle de Tollwut et Théo Stier où même s’il y a du fantastique tout part d’une histoire vraie, mais romancée de telle manière qu’il faut connaître personnellement les personnages pour les reconnaître car j’y mêle des gens décédés toujours vivants, des gens devenus âgés, mais à l’âge qu’ils avaient au moment où les faits se sont produits.
Quels sont vos écrivains préférés ?
Robert Sabatier, Juliette Benzoni, Denis Nerincx, Cécile Aubry, Mary Higgins Clark, Nicole de Buron, Anne Duguel alias Gudule, Harlan Coben, Jose Luis de Vasconcelos, Franck Thilliez, Arnaud Codeville, Gilles Caillot, Olivier Norek, Cetro, Matthieu Biasotto, Karine Giebel, Cedric Charles Antoine, Jacques Saussey, Sandrine Destombes, Eric Robine, Michel Bussi, Valentin Musso, Guillaume Musso, Marc Lévy, Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé et beaucoup d’autres encore...
LE LIVRE que vous emmèneriez sur une île déserte
Le livre qui regroupe tous les volumes de l’histoire d’Olivier de Robert Sabatier (Les allumettes suédoises et ses suites)
Quel est votre mot préféré ?
Respect
Quelle est votre drogue favorite ?
Le Gerlati, une boisson lactée au moka vendue uniquement en Belgique.
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ?
Tu as été une bonne mère
Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ?
Les critiques constructives apportent beaucoup à l’écrivain. J’ai nettement amélioré mon style, certaines fautes d’orthographe ou belgicismes qui se glissaient dans mes livres. Je ne dis pas que je suis parfaite aujourd’hui, mais les progrès que j’ai faits, je les dois à mes lecteurs et à leurs critiques.
Pourquoi avez-vous choisi de publier sur Edition999 ?
Pourquoi pas ?
Avez-vous des projets en cours ?
J’ai 84 livres en cours. Certains sont publiés sur des plateformes de vente ou gratuites, d’autres sont en cours de correction, de rédaction, de relecture, selon mon humeur du moment et le temps qu’il fait. Parmi ces livres il y a beaucoup de romans pour enfants et ma série Théo Stier. Il y a aussi des livres plus sombres et des histoires vécues.
Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C’est ici et maintenant.
N’hésitez pas à lire mes romans même si je ne suis pas connue, l’important pour moi n’est pas de gagner de l’argent ou de la notoriété (je suis autiste asperger, donc je n’aime pas "briller"), mais j’aimerais des avis. Je suis incapable de me "vendre" pour la raison précitée et vous passez peut être à côté d’un livre que vous adoreriez parce que je n’ai pas l’esprit commercial.

Bibliographie de Francesca Calvias : 1 livre