Accueil > Autobiographie - Témoignage - Autofiction > Ténacité, se relever après un AVC. Une histoire vécue
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les hémiplégiques sont des gens de tous âges qui, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC), vivent avec une moitié du corps plus ou moins paralysée voire insensible. L’hémiplégique marche en boitant, s’équilibrant parfois à l’aide d’une canne tenue de sa seule main valide. Son autre bras pend le long du corps si la main inopérante n’est pas rangée dans une poche ou glissée dans l’ouverture de la veste. A voir l’hémiplégique, l’on pourrait penser que sa triste situation est définitive et irréversible, mais non : j’ai vécu cette situation qui aurait pu me désespérer. Je livre ici le témoignage qu’il m’aurait fallu pour renforcer ma confiance.
Enfin j’ai réussi ! Ce jour de mai 2005, pour la première fois, j’ai réussi à me sortir de ce fauteuil roulant. J’ai réussi par moi-même, sans aide. Et même sans témoin : j’ai fait cela en profitant de l’heure de tranquillité qui précède la visite faite dans son service par le médecin, entouré de sa petite troupe de blouses blanches, chaque jeudi en fin de matinée. C’est pour ça que je me rappelle que c’était un jeudi.
Deux mois dans cet hôpital depuis mon accident. Environ deux mois, parce qu’il y a d’abord eu dix jours de coma que je n’ai pas vu passer. Le coma, du moins celui que j’ai connu, ce n’est pas une période d’inconscience totale. J’en ai quelques souvenirs. J’ai beaucoup entendu ce qui se passait autour de moi, j’ai un peu vu, et parfois j’ai parlé. J’ai quand-même su, plusieurs semaines après, que l’on avait alors pris soin de préparer psychologiquement ma compagne, avec ménagement, à « une issue fatale ». Personne n’a compris comment j’ai survécu mais moi je le sais, je vous dis comment.
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Un écrit qui retrace mon parcours de vie. Des souffrances qui me mènent à un éveil de conscience et sur un chemin de Paix Intérieur.
le témoignage d’une perte en mars dernier. La perte d’une mère pendant que les hôpitaux étaient débordés. Puis la renaissance !
Après 34 ans de maladie, je suis encore là avec mes joies et mes peines… Bien sûr, je serre les fesses, je serre les poings, je serre tout ce que peux serrer pour arriver peut-être à 49 ans de maladie et pourquoi pas plus…