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Littérature

TROIS MORTS

KISELE MOFYA PASCAL (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 70

Livre publié le 15 juillet 2025

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Thème :
Littérature

La quatrième de couverture

Dans un petit village du nom de Karam, la vie s’écoulait paisiblement, rythmée par les rituels quotidiens et les traditions séculaires. Les villageois, unis par des liens d’amitié et de solidarité, avaient construit une communauté où chacun se sentait chez soi. Cependant, sous cette surface tranquille, des tensions latentes couvaient, alimentées par des rancœurs anciennes et des rivalités non résolues. L’équilibre fragile de Karam était sur le point d’être bouleversé.
La mort tragique de Farid, un jeune homme prometteur, allait agir comme un catalyseur, faisant exploser les tensions accumulées. Sa disparition laissa un vide immense, mais également un terreau fertile pour la colère et la douleur. Amina, sa sœur, se retrouva au centre d’un tourbillon d’émotions, cherchant à comprendre et à canaliser la souffrance qui l’entourait. Sa quête de justice, bien que légitime, allait l’entraîner dans un labyrinthe de conflits et de confrontations.Dès les premiers chapitres, le lecteur est plongé dans l’atmosphère tendue de Karam. Les dialogues, empreints de passion et de frustration, révèlent la profondeur des ressentiments entre les factions. Les villageois, qui auraient pu s’unir pour pleurer Farid, se retrouvent divisés, chacun cherchant à défendre son point de vue. Cette fragmentation devient le fil conducteur de l’histoire, illustrant la complexité des relations humaines.

La première page

Après le meurtre tragique de Farid, le village de Karam plonge dans un cycle de violence de plus en plus intense. Les partisans d’Amina, remplis de colère et de douleur, se rassemblent pour pleurer leur frère et planifier des représailles. Amina, dévastée par la perte, devient le visage de cette quête de vengeance. Elle appelle ses amis et voisins à se mobiliser, à se dresser contre ceux qu’ils considèrent comme responsables de la mort de Farid.
Dans les jours qui suivent, la tension entre les deux factions ne cesse de croître. Les rumeurs de représailles se répandent dans le village, alimentant la peur et la méfiance. Les partisans de Malik, conscients de l’hostilité grandissante, commencent à se barricader chez eux, craignant des attaques. Chaque groupe se sent menacé par l’autre, et les tensions s’exacerbent à chaque interaction.
Un soir, lors d’une confrontation près de la maison d’Amina, les esprits s’échauffent. Des cris et des insultes fusent, et la situation dégénère rapidement en une bagarre. Dans le chaos, un membre de la faction d’Amina, désespéré de défendre sa sœur, brandit une pierre et la lance en direction de Malik. Ce geste impulsif déclenche une réaction en chaîne, et une lutte violente éclate entre les deux camps. Les cris s’élèvent dans la nuit, et bientôt, des coups de feu résonnent à travers le village.
La violence ne fait que s’intensifier. Au cours d’une de ces escarmouches, Hamid, un ami proche d’Amina, est atteint par une balle perdue tirée par l’un des partisans de Malik. Sa mort, tout aussi tragique que celle de Farid, renforce le sentiment de vengeance au sein de la faction d’Amina. Les villageois, désormais plongés dans une spirale de représailles, commencent à se regrouper pour se défendre. La division entre les deux camps se creuse, et chaque nouvel affrontement laisse des cicatrices profondes.
Les nuits deviennent de plus en plus angoissantes. Les villageois se barricadent chez eux, redoutant les attaques de l’autre camp. Les enfants, témoins de cette violence, vivent dans la peur, et les parents, inquiets pour la sécurité de leurs familles, s’efforcent de protéger leurs proches. La tension palpable dans l’air est presque insupportable, et chaque bruit suspect fait monter l’adrénaline.
Les anciens du village, désespérés par cette spirale de violence, tentent d’intervenir. Ils organisent des réunions, appelant à la paix et à la réconciliation, mais leurs efforts sont souvent vains. Les émotions sont trop vives, et la colère a pris le pas sur le dialogue. Les villageois, submergés par la douleur et le chagrin, préfèrent souvent s’en remettre à la vengeance plutôt qu’à la compréhension.

Le plus de KISELE MOFYA PASCAL

La force de ce roman réside dans sa capacité à dépeindre la douleur et la colère avec une profonde empathie. Amina, en particulier, est un personnage qui incarne cette lutte. Son cheminement, marqué par des choix difficiles, montre comment la quête de justice peut se transformer en une spirale de vengeance. Le lecteur est invité à ressentir ses dilemmes, à comprendre ses motivations, et à s’interroger sur les conséquences de ses actions. Au fil des pages, les tensions s’intensifient, et la violence s’invite dans le quotidien du village. Les confrontations entre les factions deviennent inévitables, et chaque acte de violence a des répercussions imprévisibles. Les enfants, témoins innocents de ce chaos, commencent à ressentir les effets dévastateurs de la haine ambiante. Le roman met en lumière la fragilité de la paix et les dangers de la polarisation. Les anciens du village, figures de sagesse, tentent de jouer un rôle de médiation. Leur voix, bien que souvent étouffée par la colère, rappelle aux villageois l’importance de l’unité. Cependant, leurs efforts sont souvent vains face à la montée des émotions. Ce contraste entre la sagesse des anciens et l’impulsivité des jeunes personnages souligne le défi de la réconciliation. L’écriture de ce roman est empreinte d’une poésie brute, capturant à la fois la beauté et la douleur de la vie à Karam. Les descriptions des paysages, des rituels et des interactions humaines sont d’une richesse saisissante. Le lecteur est transporté dans ce monde, ressentant l’odeur de la terre, le bruit des rires et les murmures de la colère. Chaque scène est soigneusement construite pour créer un impact émotionnel profond. À travers les personnages, le roman explore des thèmes universels tels que la perte, la colère, la vengeance et, finalement, la réconciliation. Les luttes intérieures d’Amina résonnent avec quiconque a déjà été confronté à l’injustice. La question de savoir jusqu’où l’on est prêt à aller pour défendre ses convictions est centrale dans l’intrigue et incite à la réflexion. Les tensions atteignent leur paroxysme lors d’un affrontement dramatique, un moment où les conséquences des choix des personnages deviennent inévitables. Ce tournant, bien que tragique, agit comme un catalyseur pour le changement. Les villageois, confrontés à la réalité de leur violence, commencent à réfléchir à leurs actions et à envisager la possibilité de la réconciliation. La transformation de Karam devient un voyage collectif, où chaque personnage doit faire face à ses propres démons. Les rituels de guérison, les discussions ouvertes et les moments de vulnérabilité sont autant d’étapes sur le chemin de la paix. Le lecteur assiste à une métamorphose, non seulement des personnages, mais aussi de la communauté dans son ensemble. En fin de compte, ce roman n’est pas seulement une histoire de douleur, mais aussi d’espoir. La résilience des villageois, leur capacité à se rassembler malgré les épreuves, offre une vision inspirante de l’humanité. Il rappelle que même dans les moments les plus sombres, il existe toujours une possibilité de réconciliation et de renaissance. La préface de ce roman invite le lecteur à s’engager avec les personnages et à réfléchir aux implications de leurs choix. Il souligne l’importance de l’empathie et de la compréhension dans un monde souvent divisé. À travers les souffrances de Karam, le lecteur est encouragé à envisager les voies vers la paix et à reconnaître la beauté des relations humaines. En parcourant les pages de ce récit, on découvre que la véritable force réside dans la capacité à dialoguer, à écouter et à apprendre les uns des autres. Les personnages, bien qu’en proie à des émotions intenses, ont la possibilité de transcender leur douleur et de construire un avenir meilleur. Ce voyage, à la fois personnel et collectif, est au cœur de l’expérience humaine. En fin de compte, le lecteur est invité à s’immerger dans cette histoire, à ressentir la douleur et l’espoir, et à réfléchir à la manière dont il peut contribuer à un monde plus pacifique. Les leçons tirées de Karam sont universelles, et leur résonance dépasse les frontières du village. Ce récit est un hommage à la résilience de l’esprit humain et à la capacité de transformation qui réside en chacun de nous. La préface se termine sur une note d’espoir, laissant entrevoir la possibilité d’un avenir où la paix et la solidarité prévalent. Les personnages de Karam, bien qu’ayant traversé des épreuves difficiles, sont prêts à embrasser ce nouvel avenir. Ce roman, par son exploration des défis et des triomphes de la condition humaine, invite chacun à réfléchir à sa propre histoire et à son rôle dans la construction de la paix.  

Biographie de KISELE MOFYA PASCAL

Je suis Kisele Mofya Pascal, dit Poète Pensif, un romancier et poète congolais qui vit à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

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