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La vie reprend difficilement ses droits sur notre planète. Peut-être même ma race va-t-elle s’éteindre.
Après le passage de l’Homme, seule une petite dizaine d’entre nous a survécu au massacre et nous pleurons nos morts dont les restes aux grotesques formes enchevêtrées gisent à nos pieds. Notre histoire atteste pourtant de notre aptitude à supporter l’envahisseur, quelle que soit sa nature. Il faut dire que, géographiquement parlant, la position de notre système en fait un passage obligé pour les races dominantes de notre galaxie. J’ai moi-même assisté personnellement au débarquement des sauvages Grüulls ainsi qu’à celui des Zornaïans, universellement réputés pour leur férocité, mais l’invasion des Hommes fut incomparable d’horreur et de cruauté...
Science Fiction. Mon corps explosé en myriades d’étoiles, atomes-planètes, je gisais partout sur son corps, la possédant réellement pour la première fois... En m’achetant il y a quelques mois, comme on achète un communicateur ou un robot ménager, elle ignorait à (...)
2005
Chaque jour je me repais... Je me repais de son odeur qui évoque un mélange subtil de fragrances printanières... Je me repais des caresses de sa peau, douce et chaude comme un soleil d’été... Je me repais du cristal de sa voix, pure et rafraîchissante comme un (...)
2006
Ingrédients et ustensiles : 4 cl de vodka des Carpates 15 cl de sang de jeune Suédoise vierge et blonde 1 cuiller à café de jus de citron 1 cuiller à café vide 2 traits de Tabasco (Caraï) 1 fiole de 15 cl vide 2 traits de sauce Worcesterch... Worcesh... (...)
2006
Sophia est une lycéenne rêveuse. Endormie en plein cours, elle plonge dans un songe. Le rêve est étrange, comme une vie antérieure. L’Inde, peut-être. Il y a très longtemps... Un jardin, une fleur de jasmin, et une créature infernale qui lui transperce le coeur. (...)
Fiction historique revenant sur les évènements de Whitechapel du prénommé Jack l’éventreur.La bibliothèque de l’Arsenal est située 1 rue de Sully. Quand on sort du métropolitain rien ne la distingue des imposants bâtiments qui l’entourent si ce n’est peut être (...)
Dans cette maison où Héloïse vit avec ses parents, quelques unes des pierres, dans les murs, deviennent incandescentes telles des braises ardentes ; le maléfice semble se poursuivre à l’extérieur, le long des trottoirs, sur d’autres murs, sur d’autres maisons... (...)
15 janvier 2010, par livreur53
Très belle histoire. Pourquoi n’écrivez-vous plus ? Vous avez cette imagination et ce style qui montre qua littérature libre n’a rien à envier à la payante souvent surévaluée. A bientôt avec espoir de vous relire ici.
26 mars 2006, par Gaultier Bès de Berc
Félicitations ! Simple et efficace : le message passe ! L’auteur réussit en très peu de mots à décrire une situation complexe mais dangereusement actuelle : prenons garde et hâtons nous de replanter des arbres !
23 mars 2006, par M@ssedil
Bravo, excellent, pendant toute l’histoire, on cherche qui peut bien être cet extraterrestre. La chute est réussi. Encore bravo !!!
20 mars 2006, par Fly
Merci pour vos réponses. Le retournement de dernière phrase est un peu devenu une marque de fabrique, quoique cela ait été fortuit dans mes premiers textes.
20 mars 2006, par Toni
J’ai aimé cette histoire où au début elle parait banale et rien que la toute dernière phrase la transforme en une belle histoire poétique, humaniste et terriblement réaliste.
Bravo.
19 mars 2006
Très belle histoire, émouvante, ça n’est même plus de la fiction tellement ça ressemble à la réalité.