Accueil > Littérature > Pot de départ
Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur nous fait tanguer entre la réalité et la fiction. Chaque nouvelle est suivie d’une sorte d’article de presse qui complète ou complique l’histoire. Relativement courtes (les courtes ne sont-elles pas les meilleures), les nouvelles de ce recueil nous plongent dans un univers sombre et parfois absurde avec comme caractéristique principale, une intensité saisissante.
Le hors-jeu
Je n’ai jamais compris par quelle magie je me retrouvais là-bas. Cela arrivait fréquemment et toujours d’une façon agréable. Je pense, d’ailleurs, que je ne me suis jamais interrogé sur ce phénomène avant aujourd’hui. Pas le temps peut-être ? Ou étais-je obnubilé par l’étrange sensation d’apesanteur que je ressentais à chaque fois ? Ces petites mains angéliques qui me tiraient vers la lumière, me promettant le paradis au bout du couloir, y étaient sûrement pour quelque chose. Je devais être au-delà des mers, aux confins de la réalité et du rêve, là-haut au Royaume du brouillard.
En fait, ce n’était pas vraiment un couloir (terme, à mon sens, beaucoup trop lié à la mort), mais plutôt un tunnel avec au bout une lumière. Autour de moi, de sombres silhouettes allaient dans la même direction, les yeux absorbés par l’éclat de cette promesse scintillante. Légères, elles avançaient sereinement le long de deux rangées et semblaient par moments se soulever et flotter dans les airs. Un bruit à la fois sec et excitant, évoquant vaguement le claquement des talons hauts, accompagnait le mouvement et paraissait venir d’en bas. J’entendais également des mots, une langue étrangère, des chuchotements et puis de longs soupirs. Plus on avançait, plus la lumière redoublait d’intensité jusqu’à en devenir aveuglante.
Deux individus se croisent et entament un dialogue qui finira pas causer la perte de l’un des deux. Aujourd’hui le soleil s’est levé Et de même j’ai fait et ce fut du bon pied Certes je n’ai pas la même lueur Mais par ma chaleur je peux (...)
2013
Les textes de ce livre numérique transposent des éléments du monde actuel à l’époque des Belles histoires des pays d’en haut, soit la fin du 19e siècle (1885-1890).
C’est un sujet encore trop souvent tabou. Mais rassurons-nous, seul un pourcentage faible de la population a joué le jeu. Lors de son discours du 30 octobre 1940, le maréchal PETAIN est loin d’imaginer le sens péjoratif que va prendre ce (...)
Des histoires naissent, sans autre but que d’exister par elles-mêmes. Des « one shots » écrits au gré du hasard et de l’inspiration du moment.
Ce livre est un apprentissage de l’amour . il démontre le caractère néfaste d’un l’homme qui n’est plus attiré physiquement par sa femme et qui veut désormais vivre loin d’elle.