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La vie d’un jeune contemporain né début XXIe (une trentaine d’années) écrit par un jeune contemporain né début XXIe (une vingtaine d’années). Ses passages, ses messages de fond. Le héros est en quête d’une certaine stabilité, volatile et désabusé, cette année changera sa vie par ses bouleversements et ses imprévus. « Les années sont longues et courtes à la fois. »
Essayant de jouer avec les mots sans leur faire de mal ; de dépeindre les maux de notre temps et ses dédales. Plus de réflexion que d’action ; de tranquillité, de méditation.
À mes contemporains et à ceux d’après : Et si vous me laissiez rien qu’une chance dans la littérature, le roman, la poésie ? Un petit peu de moi dans votre vie. Je vous demande de laisser une chance au « p’tit jeune » que je suis, avec bienveillance, comme l’a fait monsieur Parin au héros de cette histoire lorsqu’il avait mon âge.
« Les années sont longues et courtes à la fois. » Le temps s’arrête, l’électrocardiogramme s’exalte ; une infirmière arriva, ayant entendu la java de la machine démarrer en même temps que je vis le ballet du cœur s’interrompre, comme si l’un avait passé le relais à l’autre pour cette mélodie, comme si le piano jouait sa dernière touche de concert à la première note du violon ; voici les derniers mots de monsieur Parin. D’autres infirmières arrivèrent, notre duo passa à l’orchestre, puis le médecin emboîta le pas, la sentence était tombée, bien que le moment me le fit comprendre : le cœur avait lâché pour l’ultime fois.
— Nous sommes désolés, me dit une jeune soignante.
Elle fut émue aux larmes, sûrement était-elle novice, ou alors peut-être n’est-il pas possible de s’habituer à voir la souffrance des proches, et d’assister au départ des protagonistes. Monsieur Parin était un père, un mari, un pilier sur lequel les oiseaux pouvaient venir se poser un temps pour mieux repartir. De ceux qui ne bougent pas de force ou de peur, de ceux qui ne touchent pas de force et de peur. Un gentleman, solide, tendre, droit… un homme galant ne confondant pas gentillesse et faiblesse.
Je me levai de la chaise sur laquelle je m’étais assis durant la dernière semaine, fis un sourire de politesse en remerciant cette jeune demoiselle, puis quittai la pièce. Sur le chemin qui m’amenait aux escaliers, j’ouvris les boutons de ma veste les uns après les autres.
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