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Souvent les montres n’ont-ils pas été les boucs émissaires de créatures beaucoup plus dangereuses ?
Ainsi Lysie, notre Coupeuse de feu, n’aurait jamais été cette sorcière cruelle si la malveillance d’un homme ne l’avait pas touchée en pleine cœur.
Un vent glacial soufflait le long des berges et ses sautes d’humeur, ses bourrasques chargées de grésil, éraflaient les mains bleuies et engourdies d’une frêle silhouette. Une jeune fille marchait avec peine tout en s’efforçant de recouvrir sa tête avec un vêtement si écarlate qu’on ne pouvait la confondre avec les ébauches voisines et désormais la neige tombant à gros flocons.
Prise par l’agitation, par la nébulosité du mauvais temps, la branche d’un arbre, celle d’un vieux saule, céda. Dans sa chute, le bois mort la frôla de justesse et s’échoua à ses pieds. Surprise, effrayée, elle s’arrêta, s’en défit et leva aussitôt les yeux vers le ciel troublé, tentant d’appréhender, de sonder d’autres dangers pour ensuite se raviser. Visiblement, ne s’était-elle pas écartée de son sentier, estompé, recouvert de blanc ?
Puisqu’il n’y avait aucune inquiétude, aucune hésitation à considérer, rassurée, la petite rajusta sa mise et s’emmitoufla dans les rares profondeurs laineuses ballottées par la bise railleuse. Elle reprit son chemin, toujours droit devant. Au bout d’un certain temps, son allure déclina, non pas de fatigue, mais à force d’hésitation, car le vent chargé de neige rendait l’observation et l’écoute difficiles. Alors, pour conjurer l’hostilité alentour ou pour se donner de l’audace, elle bafouilla des mots aux pouvoirs encourageants et repartit de plus belle pour à nouveau s’immobiliser, suspectant, derrière elle, une ombre intimidatrice. Puisqu’il n’y avait rien de tangible, pas même une gribouille confuse camouflée en retrait d’un arbre, résolue, elle poursuivit sa lente progression sur ce tapis peu à peu collant.
Tout d’un coup, comme si les lois du visible apparaissaient désormais échapper à toutes réalités, une force invisible, indépendante de sa volonté, la retint malicieusement par les jambes. N’étaient-elles pas engluées dans une mélasse imperceptible ?
L’enfant avait beau s’en défaire par tous les moyens qu’il lui fut permis d’accomplir, cette fixité inexplicable la maintenait, tout comme cette antipathie grandissante, masquée quelque part, la ressentait-elle.
Charlie Sheffield et Scarlett Pearl, deux jeunes Anglais de quatorze ans, découvrent un monde parallèle au nôtre. La Poudre d’Etoile, une substance qui contient des propriétés magiques, transforme ce monde,
Souvent les montres n’ont-ils pas été les boucs émissaires de créatures beaucoup plus dangereuses ? Ainsi Lysie, notre Coupeuse de feu, n’aurait jamais été cette sorcière cruelle si la malveillance d’un homme ne l’avait pas touchée en pleine cœur.
Un groupe d’adolescents se retrouve dans un monde apocalyptique, aussi désert que dangereux. Elle regarda une dernière fois derrière elle et ne vit rien d’autre qu’une rue déserte plongée dans la nuit. Un souffle fouetta son visage et la fit sursauter. (...)