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Accueil > Autobiographie - Témoignage - Autofiction > "Je reviens de Chine" de Me Amar Bentoumi
Nous avons essayé dans le cadre de ce modeste reportage de présenter les choses que nous avons vues durant notre séjour au pays de Confucius et de Mao Tsé Toung. Nous n’avons pas la prétention d’avoir épuisé un sujet complexe entre tous, mais simplement de donner un aperçu sur la vie nouvelle d’un peuple attachant et sympathique et d’un pays qui fut le berceau de la civilisation humaine et dont le réveil étonnera le monde.
Amar Bentoumi, a été l’avocat officiel du PPAMTLD avant de créer, avec Rabah Bitat, le premier collectif des avocats du FLN en 1955. Arrêté en 1957, il est resté détenu dans les camps de Berouaghia, Bossuet et Douéra jusqu’en 1959. Après l’assassinat de Aïssat Idir, le fondateur de l’UGTA, il engagea une véritable campagne pour dénoncer ce meurtre. A la demande de Abdelhafid Boussouf, il organisa un réseau d’information pour le MALG. Après juillet 1962, il fut responsable du cabinet de Rabah Bitat au ministère des Affaires militaires. Elu à l’Assemblée constituante en tant que député de Constantine, Amar Bentoumi devint le premier ministre de la Justice de l’Algérie indépendante. En désaccord avec Ahmed Ben Bella, il démissionna de son poste de ministre. Ben Bella avait alors ordonné de l’interner à Adrar avec Ferhat Abbas de juin 1964 à juin 1965. A partir de 1967, Amar Bentoumi occupa plusieurs fonctions : bâtonnier, vice-président de l’Union internationale des avocats, secrétaire général puis président de l’Association internationale des juristes et, enfin, membre de la commission de médiation et de conciliation de l’Organisation de l’unité africaine (devenue Union africaine).
En 1949, il était secrétaire général de l’association des Amis de l’Etudiant Algérien Musulman que dirigeait Hamid Bensalem. Durant cette année, Bentoumi plaidera la cause de Georges Raffini, secrétaire général du Secours Populaire Algérien, ex-Secours rouge, de même qu’il sera l’avocat du Résistant antivychiste en Algérie, Paul Moderan, lors du procès l’opposant à la constitution d’une section Forces Ouvrières dans les mines de Kénadsa fief historique de la CGTU et du PCA. Marié en 1950 avec la petite-fille de l’industriel de Tizi-Ouzou, Hacène Bouali, Mlle Rabeïa Hamadou, il prendra part au combat pour la paix à travers le Front Démocratique qui regroupait toutes les forces politiques et sociales en Algérie et ce en pleine « Guerre froide » lancée par l’OTAN et les USA contre le bloc socialiste de l’époque.
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