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La maison de Hadda, ou, plutôt sa hutte se trouve au quartier El Arsa. Un nom riant. Un lieu qui vous invite à venir y passer un après-midi inoubliable. Un coin pas comme les autres. Un vrai labyrinthe. Dénué de toute plantation. Ruelles étroites, non asphaltées. La hutte de Hadda est à proximité d’un dépôt de déchets. Mouches bourdonnantes. Chèvres.
L’entrée du logis est faite de quelques planches en guise de porte.
Hadda, une soixantaine d’années, mais elle n’en accepte que quarante. Jambes menues. Cheveux gris, poussiéreux. Yeux cernés. Joues creuses. Bouche édentée. Telles sont quelques séquelles d’une lutte sans merci pour la survie.
I - YOUSSOUFIA. La maison de Hadda, ou, plutôt sa hutte se trouve au quartier El Arsa. Un nom riant. Un lieu qui vous invite à venir y passer un après-midi inoubliable. Un coin pas comme les autres. Un vrai labyrinthe. Dénué de toute plantation. Ruelles étroites, non asphaltées. La hutte de Hadda est à proximité d’un dépôt de déchets. Mouches bourdonnantes. Chèvres.
L’entrée du logis est faite de quelques planches en guise de porte.
Hadda, une soixantaine d’années, mais elle n’en accepte que quarante. Jambes menues. Cheveux gris, poussiéreux. Yeux cernés. Joues creuses. Bouche édentée. Telles sont quelques séquelles d’une lutte sans merci pour la survie.
Hadda fait peur aux petits. Aux grands, elle inspire la pitié. Quant aux jeunes filles elles voient en cette créature, qui vient chaque jour se recroqueviller dans un coin ensoleillé devant la porte de sa hutte, une sorte d’image obscène accrochée là au bord de la rue N° 8, pour rappeler le sort réservé à toutes celles qui osent quitter le « droit chemin ».
Entre spiritualité (laïque) et forces de l’Histoire, fictions et pensée, l’esprit possède ce pouvoir de nous révéler à nous-mêmes avec une maestria étonnante. Génie intime, il se fait fort d’habiter nos émotions comme nos désirs. Sa présence puissante nous appelle à (...)
Quelle bêtise, aussi, d’aller couvrir, pour le canard local, ce fichu salon de la publicité au centre des congrès de Cambrai ! Et revenir à la rédaction du journal en autobus, encore ! Pas moyen de trouver un collègue complaisant pour me ramener en voiture. (...)
Si la vie porte le manteau de la survie et qu’une once de soleil ponce l’horizon pour y poindre, c’est parce qu’au fond de l’océan, lit nuptial de l’espoir, la dernière couche vivante de l’amour existe encore. Mais elle tend à (...)